Résumé de la 4e partie n Pour avoir essuyé le refus d'une jeune fille, Anzar, le génie de la pluie, fait disparaître les sources et les rivières. La jeune fille se rhabille et, toute tremblante, s'empresse de rentrer chez elle. Sur la route, ce n'est que surprise et désolation. «Les eaux ont brusquement disparu ! — Il ne reste plus un puits ni une source ni une rivière ! — Que s'est-il passé ?» La jeune fille, qui se sent coupable de ce qui vient d'arriver, se garde de dire la vérité aux gens, affolés par la disparition des eaux. «Qu'allons-nous boire ? — Les champs, les prés ont commencé à se dessécher, les bêtes commencent à dépérir, bientôt, il n'y aura plus rien à manger !» Les yeux se lèvent vers le ciel : «Anzar, se plaint-on, sais-tu ce qui nous arrive ? Ô grand génie, intervient, ne nous laisse pas mourir !» Anzar, du haut de son palais, entend les cris de détresse des hommes, mais il est trop outré pour répondre à leurs appels. La jeune fille qu'il a désirée – et qu'il désire encore — l'a offensé ! Cependant, les sages de la contrée se sont réunis et ont déclaré : «C'est Anzar qui nous a toujours abreuvés qui nous prive aujourd'hui d'eau ! Et s'il a agi de la sorte, c'est parce que l'un de nous l'a offensé !» Et la question est posée : «Qui a bien pu, par des propos ou par un comportement incongru, offenser le génie de la pluie ?» Les gens se regardent, étonnés, les hommes comme les femmes. «Qui a offensé Anzar ?» Comme personne ne veut répondre, le vieillard qui a parlé menace : «La terre se dessèche, les plantes et les bêtes vont mourir, faute d'eau, puis ce sera notre tour ! Nous allons tous disparaître, par la faute de l'un d'entre nous qui refuse de dire ce qu'il a fait !» Il se passe un long moment avant que la jeune fille n'avance, toute tremblante. «C'est moi», dit-elle. On la regarde, surpris. «Toi, la plus belle femme de la contrée, quel mal as-tu pu commettre pour que Anzar nous punisse de la sorte ?» Toujours tremblante, les larmes aux yeux, timidement elle raconte son histoire. Quand elle a fini, les sages hochent la tête. «Tu as bien réagi, mais tu dois savoir qu'on ne refuse rien à Anzar qui tient nos vies entre ses mains ! Tu vas donc accepter de te donner à lui et le supplier de nous rendre les eaux !» (à suivre...)