Résumé de la 3e partie n Alors qu'il est en inspection sur terre, Anzar tombe sur la plus belle fille de la contrée, en train de se baigner dans une rivière. «Toi ? dit la jeune fille peureusement. — Je suis Anzar !» Ce nom plonge la jeune fille dans une grande frayeur. «N'aie pas peur, lui dit-il, je ne te ferai aucun mal ! Sors de l'eau que je te voie ! — Je ne peux pas, dit-elle, mes vêtements sont sur la berge ! — Sors», ordonne Anzar Elle prend peur et obéit. Elle couvre sa nudité de sa longue chevelure mouillée et, tremblante de peur, elle paraît encore plus belle et plus désirable au génie de la pluie. Il s'approche d'elle et veut lui prendre la main, elle pousse un petit cri et recule. «Je t'ai dit de ne pas avoir peur ! — Je te prie de ne pas me toucher», supplie-t-elle. Cette crainte irrite quelque peu Anzar. «Tu ne sais donc pas qui je suis ? — Tu me l'as dit, tu es Anzar. — Et tu sais qui est Anzar ? — C'est le génie de la pluie ! — C'est cela même ! Et toute créature sur cette terre est censée se soumettre à ma volonté ! Le sais-tu, cela ? — Oui, dit la jeune fille. — Alors, je veux qu'à cet instant même tu sois à moi ! Ensuite, je t'emmènerai dans le plus beau de mes palais et tu régneras à mes côtés !» La jeune fille soupire. «Anzar, Anzar, quelle jeune fille n'a pas rêvé de t'appartenir un jour ! — Alors tu acceptes de m'appartenir ?» Il fait le geste d'avancer vers elle, mais elle recule. «Quoi, tu ne veux pas de moi ? — Oh, si, je veux de toi, mais je redoute que si je cède à ton appel, les gens ne se mettent à m'accabler ! — Tu auras cédé à Anzar le génie de la pluie ! — Non, non, je ne le puis !» Anzar recule, effrayant : «Une dernière fois, offre-toi à moi ! — Je ne peux pas !» Alors il s'emporte, frappe la terre de son talon et, tournant sa bague s'écrie : «Je suis offensé par cette mortelle ! Eaux, où que vous soyez, rivières, sources, étangs, puits, disparaissez !» Aussitôt, comme par enchantement, la rivière s'évapore, comme absorbée, les herbes, qui n'ont plus la fraîcheur pour s'épanouir, se dessèchent et Anzar disparaît. (à suivre...)