Le secrétaire général de l'ONU multiplie les contacts avec les dirigeants internationaux pour assurer la mise en œuvre de la résolution 1701 sur le Liban et pourrait se rendre au Proche-Orient prochainement a indiqué, hier, lundi, son porte-parole. Aucune date n'a encore été fixée pour ce voyage a-t-il toutefois ajouté, soulignant qu'avant toute décision, Annan attendrait le retour à New York, prévu en milieu de semaine, de ses deux émissaires au Proche-Orient. Selon une source onusienne, ce voyage devrait constituer une tournée de tous les pays qui pourraient avoir une influence sur le terrain. Cela implique que le secrétaire général devrait se rendre notamment en Iran et en Syrie, a précisé cette source. Relevant la précarité de la situation au Liban-Sud, cette source a, toutefois, souligné que Annan n'entreprendrait cette tournée que si le cessez-le-feu tenait. Au bout d'un mois de conflit entre le Hizbollah et les forces israéliennes, la résolution 1701 a permis la cessation des hostilités, en attendant le retrait graduel de la région de l'armée israélienne et son remplacement par l'armée libanaise épaulée par la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) élargie. A cet égard, Annan estime toujours possible d'amorcer le déploiement de la force dans les délais souhaités, selon son porte-parole. «Annan reste confiant dans la possibilité d'avoir l'avant-garde de la force sur le terrain dans le délai fixé de dix jours», a-t-il dit. L'ONU souhaite avoir quelque 3 500 hommes sur le terrain aux alentours du 28 août.