Un campus sur «l'éducation préventive sur les risques naturels en Algérie» a été ouvert, hier, au complexe le Grand-Bleu de Tipasa et ce, jusqu'au 25 de ce mois. Le campus est organisé par l'Association de réflexion, d'échanges et d'actions pour l'environnement et le développement (Area-ED) en étroite collaboration avec l'Association des amis du Mont Chenoua (Aamc), avec l'implication de la conservation des forêts, l'éducation nationale, la Protection civile et les autorités locales. Nadhor a été choisie par les organisateurs comme site pilote pour l'éducation à la gestion des catastrophes naturelles, en l'occurrence les tremblements de terre au profit des élèves. Pour ce faire, le choix a été porté sur l'école primaire Emekras-Abdelkader où les élèves apprendraient, grâce à des volontaires (11 étudiants multidisciplinaires en fin de cycle, spécialisés dans la gestion des catastrophes, eux-mêmes encadrés par des scientifiques algériens et étrangers), les premiers secours en cas de catastrophe. «Ils devraient repérer les points faibles de leur école, les places sécurisées, les issues de secours tout en les mettant à chaque fois en pratique par des séances de simulation et de fausses alertes», dira Mounir Bencharif représentant de l'Area-ED. Un plan d'attente donc (en attendant les secours) sera exercé tout au long de ce campus dans cette école comme le Ppms en France (Plan particulier de mise en sécurité) dans le but de faire face à un accident majeur en particulier un séisme. Le plan de mise en sécurité final de Nadhor sera présenté officiellement le 23 septembre par les participants au grand public, aux institutions professionnelles, aux ONG et aux associations locales. Il sera ensuite généralisé dans d'autres wilayas à grands risques de catastrophes naturelles en particulier Boumerdès, Blida et Alger.