Présidentielle : plusieurs blessés lors d'une manifestation de l'opposition en Azerbaïdjan Plusieurs manifestants ont été blessés tôt ce matin dans un assaut lancé par les forces antiémeutes dans la capitale azerbaïdjanaise contre une centaine d'opposants encore réunis devant le siège du principal adversaire d'Ilham Aliev à la présidentielle qui s'est déroulée hier. Il est fait état sur place d'une vingtaine de blessés parmi les manifestants venus dire leur soutien à Issa Gambar, devant le siège de son parti, Moussavat, la plupart avec des traumatismes au niveau de la tête, causés par des coups de bâton, dont deux sont inconscients. De nouvelles violences sont redoutées dans la capitale azerbaïdjanaise, alors qu'Issa Gambar, qui revendique la victoire à la présidentielle, a appelé à manifester jeudi après-midi devant la commission centrale électorale. L'armée israélienne déploie de nouveaux renforts à Rafah Un Palestinien a été tué ce matin par des tirs de soldats israéliens dans le camp de réfugiés de Rafah (sud de la bande de Gaza), où une quarantaine de chars et de véhicules blindés supplémentaires ont été déployés depuis ce matin. Selon Israël, l?opération menée depuis mardi est destinée à détruire une douzaine de tunnels servant à la contrebande d'armes en provenance d'Egypte. Lors d'une opération précédente dans Rafah et son camp de réfugiés qui avait pris fin dimanche, huit Palestiniens avaient été tués. L'Agence de l'Onu pour les réfugiés de Palestine (Unrwa) avait, pour sa part, indiqué que 114 maisons avaient été détruites ou rendues inhabitables, laissant 1 240 personnes sans abri. La Chambre des représentants vote en faveur de sanctions contre la Syrie La Chambre américaine des représentants, à majorité républicaine, a adopté hier, par 398 voix contre 4, un projet de législation prévoyant des sanctions économiques et diplomatiques contre la Syrie, accusée de soutenir le terrorisme. Le texte, intitulé «loi pour la responsabilité de la Syrie et sur la souveraineté du Liban», prévoit aussi de contraindre Damas à mettre fin à l'occupation de ce pays. Le projet porte sur une interdiction des exportations et des investissements américains en Syrie, une réduction de la représentation diplomatique américaine à Damas et l'imposition de restrictions dans les déplacements des diplomates syriens aux Etats-Unis.