Opération n Des agents travaillant dans les wilayas de Batna et Tizi Ouzou, connues pour leur fort relief montagneux, bénéficieront à l'avenir d'une formation dans cette spécialité. Le corps de la Protection civile sera bientôt renforcé par une équipe de sauveteurs en montagne qui aura à intervenir lors des accidents qui surviennent régulièrement dans les régions à fort relief montagneux. L'information a été divulguée, hier, mardi, par Mohand-Amokrane Medjekane, sous-directeur de la communication au niveau de la direction générale de la Protection civile en marge de la cérémonie de sortie de cinq promotions de médecins-officiers, d'officiers et d'agents, qui s'est déroulée au siège de l'Unité nationale d'instruction et d'intervention de la Protection civile à Dar El-Beïda, à Alger. Selon la même source citée par l'APS, une dizaine d'agents suivent actuellement une «formation de spécialisation dans l'escalade et le secourisme» dans la région montagneuse de Tikjda, dans la wilaya de Bouira. Et de préciser que cette opération est menée en collaboration avec la Fédération algérienne de ski et de sports de montagne. Les futurs sauveteurs en montagne suivront des formations en ski durant la saison hivernale, a poursuivi le sous-directeur de la communication au niveau de la direction générale de la Protection civile, tout en signalant que l'objectif recherché «est de former trois équipes qui vont se relayer». A l'avenir, il est question de généraliser cette formation pour toucher d'autres agents travaillant dans les wilayas de Batna et Tizi Ouzou connues pour leur fort relief montagneux, a encore indiqué le responsable de la Protection civile. Dans le même ordre d'idées, il a annoncé que la Protection civile se dotera d'un nouvel hélicoptère qui viendra s'ajouter «aux dix dont nous disposons déjà». Dans le même registre, Mohand-Amokrane Medjkane a reconnu que la Protection civile enregistre un déficit en matière d'ambulances. Et pour cause : «70 % des interventions sont assurées par les ambulances de la Protection civile», selon lui. «L'idéal serait de disposer de deux ambulances par unité secondaire», a-t-il ajouté.