Production n A partir de 2008, l'Algérie, grâce à l'implantation de Hadjret En-Nouss, fournira plus d'électricité. La plus grande centrale électrique en Algérie sera opérationnelle à la fin de l'année 2008. Le projet baptisé Hadjeret En-Nouss sera implanté à Cherchell avec une capacité de 1 227 mégawatts sans compter son système combiné d'évacuation de l'énergie. Nouredine Bouterfa, P-DG de Sonelgaz, au cours de la présentation de ce projet, a laissé entendre que «le projet Hadjret En-Nouss est un cas d'école» dans la mesure où il sera alimenté par le gazoduc Medgaz, un des plus grands actuellement. La nouveauté du système combiné permet de convertir le gaz naturel en électricité avec faible impact sur les prix de production. Le P-DG de Sonelgaz a fourni toutes les explications sur un projet qui devrait augmenter à plus de 20% les capacités actuelles des centrales électriques. Le coût global de ce mégaprojet nécessitera près de 826 millions de dollars qui seront partagés entre Sonatrach, Sonelgaz, AEC (Algerian Energy Company) et le canadien SNC-Lavalin qui détient 51% des parts dans cette réalisation. M. Bouterfa a révélé que «les cinq mois de négociations ont débouché sur un tarif de 1 750 DA le kilowattheure, un prix qui demeure dans la fourchette basse des tarifs observés sur le marché mondial des centrales à cycle combiné». Quant à la commercialisation de l'électricité produite par la future centrale, il a été institué une entreprise dénommée Shariket Kahraba Hadjret En-Nouss (SKH) qui se chargera de produire et de vendre l'électricité produite. Sonelgaz restera l'acheteur exclusif du produit qui ne sera pas autorisé à être exporté. S'agissant d'une éventuelle augmentation des tarifs de l'électricité, le P-DG de Sonelgaz s'est contenté d'indiquer que «la question est entre les mains du gouvernement qui est le seul à trancher». Sans omettre de préciser que «l'augmentation est inéluctable car quelqu'un doit supporter les coûts des investissements projetés». Rappelons à cet effet que Sonelgaz avait demandé une hausse des tarifs se situant entre 10 et 15% dont l'étude est actuellement au niveau de la chefferie du gouvernement. Pour l'heure, en tout cas, aucune augmentation de la facture n'est prévue.