Sharikat Kahraba Hadjret En Nouss a bénéficié de facilitations et d'avantages pour la réalisation et l'exploitation de la centrale électrique de Hadjret En Nouss. Parmi ces avantages, l'exonération et la franchise, sur une durée de trois ans, des droits, taxes, impositions et autres prélèvements sur les acquisitions opérées par l'importation ou sur le marché local des biens et services nécessaires à la réalisation du projet. Ces mesures entrent dans le cadre d'une convention d'investissement signée avec l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI). Cette convention définit en effet les avantages et facilitations accordés par l'ANDI au titre de la réalisation de l'investissement et de l'exploitation de la centrale, selon le directeur général de cette agence, M. Abdelkrim Mansouri, qui s'exprimait lors de la cérémonie de signature. Les avantages concernent par ailleurs l'exonération de la taxe foncière sur les propriétés immobilières affectées à la production, selon la même source. Quant aux avantages accordés au titre de l'exploitation, ils portent sur l'exonération, sur une durée de cinq ans, de l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et de la taxe sur les activités professionnelles (TAP), a précisé le même responsable. Toutes ces facilitations auront un impact direct sur le tarif de l'électricité qui devrait se traduire par une réduction significative de cette source d'énergie. Le projet de centrale électrique de Hadjret En Nouss, située à 38 km à l'ouest de Tipasa, devrait pour rappel être opérationnel fin 2008, avec une puissance de 1 227 MW et une capacité de production de 9 900 GWH. Il sera réalisé et exploité, durant une période de 20 ans, par la SKH détenue à hauteur de 51% par le consortium Algerian Utility International Limited (AUIL) composé de la société SNC-Lavalin (Canada) et de Mubadala (Emirats), et de 49% par la partie algérienne constituée par Algerian Energy Company (AEC) (29%), Sonelgaz et Sonatrach (10% chacune). Le montant d'investissement du projet est de 67 milliards de dinars dont 30% (20,1 milliards DA) seront financés par l'apport propre des associés et 70% (46,9 milliards DA) par un crédit à long terme octroyé par un groupement de banques publiques constitué de la Banque extérieure d'Algérie (BEA), comme chef de file, la Banque nationale d'Algérie (BNA), le Crédit populaire d'Algérie (CPA) et la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP-Banque). L'énergie produite par cette centrale sera achetée par quatre sociétés de distribution de Sonelgaz (SD Alger, SD Centre, SD Est, SD Ouest) pour un tarif hors taxe de 1,898 DA par Kwh et sera destinée au réseau national. R. E.