Résumé de la 6e partie n Au cours du repas du lendemain de noces, Kenza est prise d'un malaise. En fait, elle ne veut pas appartenir à Samir... Après le repas, Slimane et les enfants rentrent. Nadia, elle, s'est proposée de rester, pour tenir compagnie à sa fille. Elle la conduit dans sa chambre qui est, apparemment, la plus belle de la villa. — Comme c'est grand, comme c'est beau ! s'est exclamée Nadia... Cette chambre à coucher doit coûter une fortune ! Kenza regarde autour d'elle et hausse les épaules. — Tu es indifférente au luxe ? s'indigne Nadia. — Ce n'est pas le plus important dans la vie ! — Tu penses ? Moi, je voudrais bien me prélasser dans un lit de ce genre, m'asseoir à cette magnifique coiffeuse... Elle s'approche de la coiffeuse, chargée de bouteilles de parfums. — Il t'a acheté les plus grands parfums ! C'est la preuve qu'il t'aime ! Kenza hausse encore les épaules. Nadia s'emporte. — Que lui reproches-tu à ce pauvre garçon ? — Rien ! — Alors, même si tu ne l'aimes pas, considère-le au moins comme ton époux et remplis tes devoirs à son égard ! Kenza est surprise par la formule. — C'est ton époux, dit Nadia, considère-le comme tel, un point c'est tout ! Comme Kenza ne répond pas, elle se fait menaçante. — Si tu ne fais pas ce que je dis, je mettrai ton père au courant de tout ! — Que lui diras-tu ? s'effraye Kenza — Que tu te refuses à ton époux ! Peut-être que s'il te fait la morale, lui... — Ne lui parle pas de cela ! — Alors, arrête de jouer la gamine ! Comporte-toi comme une femme responsable ! Tu m'as comprise ? Kenza a compris. — J'essayerai, dit-elle. C'est la première fois qu'elle fait l'effort de dire quelque chose de conciliant. Nadia insiste. — Tu promets ? — Oui... Elle fond aussitôt en larmes. — Mais je ne l'aimerai jamais, jamais tu entends ! Nadia tente de la calmer. — Je ne te demande pas de l'aimer ! — Je le hais même ! — Déteste-le mais dans le secret de ton cœur, comme toutes les femmes qui se marient à contrecœur... Mais tu dois comprendre une chose : c'est que cet homme est ton mari, tu ne peux te refuser à lui, tu dois lui obéir, faire semblant d'être d'accord en tout point avec lui... Ainsi, tu pourras vivre normalement... — Comme tu as vécu, toi ! — Oui, comme j'ai vécu, comme des milliers d'autres femmes vivent ! (à suivre...)