Résumé de la 10e partie n Au cours de la croisière qu'elle fait avec Samir, pour sa lune de miel, Kenza finit par se dérider et éprouver de la sympathie pour son époux. La croisière finie, ils rentrent. Durant le séjour, long de deux semaines, Samir n'a appelé que deux ou trois fois pour donner des nouvelles, de sorte que les familles ne savent pas comment le couple a vécu ces jours-là. Slimane et Nadia sont inquiets, surtout Nadia qui connaît bien la répulsion de sa fille pour son époux. Boualem et Fatima, eux, ne sont guère mieux lotis : bien qu'ils ignorent les vrais états d'âme de leur belle-fille et nièce, ils savent que les choses ne tournent pas bien rond entre les époux. Ils sont donc surpris de retrouver un couple de bonne humeur, une Kenza qui ne cesse de sourire. — On invite Nadia et Slimane, dit Boualem, on fête ce retour ! Rendez-vous est donc pris pour le week-end. Nadia a eu peur qu'il ne s'agisse d'une réunion de famille pour causer des problèmes, mais elle change vite d'avis en voyant Kenza sourire. — Kenza, comme tu as changé ! s'exclame-t-elle. — Tu ne m'aimes pas comme ça ? demande la jeune femme. — Bien sûr que si, mais... Elle regarde Fatima et continue : mais tu ne nous a pas habitués à sourire ! — Ah, bon, dit la jeune femme. Nadia ne veut pas rappeler ce qu'elle considère déjà comme de mauvais souvenirs. — Oublions le passé, dit-elle — Tu as raison, dit Fatima, viens, allons rejoindre les hommes, au salon ! Samir est également radieux. — Ma tante, dit-il à Nadia, je suis si heureux de te revoir ! — C'est moi, mon fils, qui suis heureuse de vous voir, Kenza et toi, heureux ! — Et comment ne peuvent-ils pas l'être ? dit Boualem. — Je voudrais bien faire une croisière comme eux ! — Toi ? dit Nadia, avec une pointe de mépris, tu ne m'as jamais emmenée nulle part depuis notre mariage ! — Et où veux-tu que je t'emmène, madame ? A Paris, à New York ? A Venise ? On rit. Peu après, Kenza apporte un plateau de gâteaux et de limonades. — Place à la maîtresse de maison, dit Fatima. — Non, non, dit Nadia, la maîtresse de maison, c'est toi ! — Disons que je partage désormais cette fonction avec Kenza ! Un peu plus tard, Nadia prend à part sa fille. — Dis-moi, toi et Samir... ? — Tout est normal, dit Kenza. — Tu ne le rejettes pas ? — Pourquoi veux-tu que je le rejette ? — A la bonne heure, dit Kenza, en souriant, je te l'avais dit, c'est un brave garçon, tu finiras par l'aimer, j'en suis sûre... — Ça, dit Kenza, c'est une autre affaire ! (à suivre...)