Le président de l'USMA, Saïd Allik, même s'il n'a pas officiellement reconnu détenir un document officiel qui change la domiciliation du derby, il a convoqué ce matin les membres du bureau exécutif du club ce qui prouve qu'il y a eu du mouvement autour de cette domiciliation. «Je ne comprends rien à ce qui se trame autour de cette rencontre qui devait constituer une fête entre deux formations algéroises», a-t-il déclaré ce matin. Le président de l'USMA n'a pas été tendre avec le directeur de l'OCO qu'il accuse d'être derrière toute cette fournaise. «Nous avons tout le temps souhaité recevoir le MCA au 5-Juillet car c'est un stade qui possède toutes les commodités pour son bon déroulement. Nous avons formulé une demande pour recevoir le CAB, le WAT et le CABBA dans ce stade, mais on nous a refusé notre demande. Nous avons pris acte de cette donne et puisque les responsables de cette infrastructure ont décidé la fermeture du stade, nous étions obligés sur injonction de la Ligue de prendre nos dispositions pour trouver un lieu pour le déroulement du derby. Nous avons vu que seul le stade de Blida était capable d'accueillir ce genre de rencontre, ce qui fait que nous avons décidé d'opter pour ce stade. Nous avons pris toutes nos dispositions, puis on nous sort cette histoire de possibilité de recevoir au 5-Juillet. Il était trop tard de revenir sur notre première décision», a souligné le boss usmiste. Pour en savoir plus sur la position de sa direction concernant les nouvelles donnes avec la reprogrammation du derby USMA – MCA au stade du 5-Juillet, Allik s'est dit outré par ces pratiques qui rongent le football national. «C'est du bricolage et on n'en sortira jamais. Maintenant, si les hautes autorités décident que le match soit programmé de nouveau au stade du 5-Juillet, nous avons notre mot à dire. Au risque de me répéter, j'ai toujours souhaité jouer contre le MCA au 5- Juillet. Nous allons réunir les membres du bureau (ce matin à 12h) et nous allons prendre la décision qui va arranger les affaires du club», nous a-t-il dit. À la question de savoir si le président de l'USMA pourrait aller jusqu'à opter pour la décision extrême, à savoir, le forfait pur et simple, Allik s'est montré un peu souple, mais n'a pas été tendre avec tous ceux qui n'arrêtent pas de dénigrer son club. «Je me demande pourquoi on ne demande des concessions qu'à l'USMA. je pense que nous sommes dans notre de droit de choisir le lieu du déroulement de cette confrontation. Je remarque que le politique est en train de prendre le dessus sur le sportif. Je reste persuadé que le champion et le vainqueur de la coupe seront malheureusement désignés par les politiques. C'est désolant. Nous n'avons pris aucune décision jusqu'à maintenant (entretien réalisé ce matin à 9h30). Nous allons nous réunir avec les membres du bureau exécutif de l'USMA et là, nous allons décider. Si les membres décident de jouer au 5-Juillet, nous jouerons, sinon on déclarera forfait», a conclu le président de l'USMA. Il faut savoir que le boss des Rouge et Noir n'est pas à sa première décision extrême tout en assumant ses répercussions. Tout le monde se souvient lorsqu'il a décidé en 1999 de ne pas jouer le match aller de la demi-finale de la coupe face au MCA au stade du 5-Juillet lorsque le ministre de la Jeunesse et des Sports de l'époque, Aziz Derouaz, voulait imposer à son équipe cette désignation. Il y a eu aussi les affaires des matches de la JSK, la saison dernière et face à JSM Skikda en coupe d'Algérie.