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Histoires vraies
La morte au collier de perles fines (3e partie)
Publié dans Info Soir le 21 - 10 - 2003

Résumé de la 2e partie Le cadavre nu est celui d?une jeune fille de 25 ans, étranglée par son collier de perles, à l?ombre d?un château sinistre.
Cette fois encore le médecin légiste intervient, de sa voix tranquille, habitué aux mystères de la mort qui n?en sont plus pour lui.
«Erreur inspecteur. Une femme qui se déshabille dans la nature, empile ses vêtements dans l?ordre que je viens d?indiquer, de manière à pouvoir les enfiler très rapidement au cas où elle serait surprise. C?est le cas. J?ajouterai qu?il y a là un vêtement supplémentaire, qui n?a pas été plié, lui. Il s?agit du châle que voilà. La morte est allongée dessus.
? Et alors.
? Eh bien ce châle est grand, et si l?on rabat les deux côtés, il dissimule immédiatement le corps. Cela aussi est un réflexe féminin... Une femme ne se met nue au-dehors que si elle a la possibilité immédiate de ne plus l?être.
? C?est une déduction personnelle, docteur ; et non une constatation.
? Je regrette, vous pouvez le vérifier vous-même ; Elle s?est couchée dessus, d?elle- même. L?empreinte du corps est nette. Elle a même tenté de rabattre les côtés du châle, à l?arrivée de l?assassin. Voyez ces petites brindilles à l?envers du châle. On en retrouve sur le corps, elles se sont déplacées en même temps que le tissu et la main droite est encore agrippée aux franges du châle.»
Pour un fin limier, l?inspecteur Narborough est en train de se faire battre de vitesse par le médecin légiste. Lequel conclut de sa voix toujours calme : «En résumé, je dirai que la jeune fille s?est allongée nue sur son châle, après avoir elle-même plié ses vêtements. Le soutien- gorge, par exemple, un homme ne saurait pas le plier ainsi. Ensuite, l?homme s?est jeté sur elle ; à plat ventre, elle n?a eu que le temps d?esquisser un geste de pudeur. Ecrasée par le poids du corps de son assaillant, ne pouvant plus bouger, elle a voulu crier, l?homme a serré le collier de perles et l?étranglement a été rapide pour deux raisons.
«Premièrement, la tête, en porte-à-faux sur le sac, ne permettait pas une respiration et une déglutition normales, donc étouffement rapide, accéléré par le poids de l?assaillant sur les poumons de la victime.
«Deuxièmement, le collier de perles n?a pas cédé. Il s?agit d?un fil de soie particulièrement résistant, avec un n?ud entre chaque perle, et le fermoir était dans la main de l?étrangleur. Rien ne pouvait casser. Voilà, inspecteur.»
L?inspecteur n?a rien à ajouter. Il aurait pu faire les mêmes constations s?il n?était préoccupé outre mesure de la tête de ses trois suspects : Sir Marmaduke, Ronald son majordome et Stiwell le jardinier.
Car il les prend immédiatement pour suspects, ce en quoi il a tort.
L?affaire va très vite dépasser le cadre médiéval et sinistre du château de Sir Marmaduke, à la suite d?une étonnante découverte.
L?inspecteur Narborough, le plus fin limier de Scotland Yard, semble pris à son propre piège. Le piège de ceux habitués à soupçonner, à traquer et à déduire beaucoup plus en policiers qu?en hommes, tout simplement. (à suivre...)


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