Grief n Selon la Fntr, ils ne seraient que 500 000 retraités. Ce qui réduit sensiblement le nombre de 900 000 annoncé en grande pompe. Tout dernièrement, la Fédération nationale des travailleurs retraités a exprimé son mécontentement face «à la mise en œuvre restrictive des décisions de revalorisation dès lors que leur bénéfice n'est pas étendu aux titulaires de retraites proportionnelles et sans condition d'âge dont le nombre avoisine les 300 000». Dans un communiqué qui nous est parvenu, les responsables de la Fédération précisent : «Il y a le cas des bénéficiaires d'un avantage de retraite au titre d'activités non-salariales dont le dossier est liquidé dans le cadre de la coordination avec la Casnos et ceux également au titre d'activités salariales effectuées en France.» Ces bénéficiaires, selon la Fntr, ont été exclus des avantages de l'augmentation. Il ne reste finalement, selon le communiqué de la Fédération, que «500 000 retraités. Ce qui réduit sensiblement le nombre de 900 000 annoncé en grande pompe». La Fntr constate en outre que «l'indemnité au profit des petites pensions, y compris des pensions de réversion, introduit des éléments de différenciation avec le contenu de la loi 83-12 qui, pour les premières, fixe le minimum de 75% du Snmg et pour les réversions un minimum de 75% de la pension du défunt époux». Les responsables syndicaux se battent également pour supprimer tout impôt de l'allocation de retraite, dont le taux est de 15%. «La retraite est une rente et non un salaire», explique le SG de la fédération, Abdelmadjid Azzi, en s'insurgeant contre l'aberration d'une telle mesure. Dans ce dessein, la fédération réclame «la levée de toutes les restrictions, c'est-à-dire l'application intégrale et à la lettre de la loi de finances complémentaire». Toutefois, le ministre des finances, Mourad Medelci, a affirmé hier, sur les ondes de la Radio nationale, que tous les retraités bénéficieront de la décision de revalorisation des pensions. «Personne n'en a été exclu», a-t-il déclaré, insistant sur le fait que «toutes les catégories ont été prises en charge» et précisant que c'est la loi de finances complémentaire pour l'exercice 2006 «que nous sommes en train de mettre en œuvre» qui a permis de régler «ce problème. Par contre, aucune baisse de l'Impôt sur le revenu (IRG), l'une des principales revendications de la Fntr, n'est prévue par la loi de finances 2007, dont le projet est en cours d'examen par la commission «finances» de l'Assemblée populaire nationale (APN).