Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a défié hier dimanche son homologue américain George W. Bush, affirmant qu'il tenait «le diable par la queue» malgré son échec à obtenir un siège au Conseil de sécurité de l'ONU. «Le diable est en liberté, mais aux Nations unies nous le tenons par la queue», a lancé le chef d'Etat, évoquant le scrutin serré à l'Assemblée générale entre le Venezuela et le Guatemala, soutenu par Washington pour l'obtention du siège latino-américain. Les deux prétendants n'ont pas pu se départager après 35 tours de scrutin à l'ONU tandis que le président vénézuélien accuse la Maison-Blanche, dont il est la bête noire, de faire pression pour torpiller sa candidature. «Ils ne peuvent pas nous vaincre car même si nous ne parvenons pas à entrer au Conseil de sécurité (...), nous avons déjà porté atteinte à l'empire (américain)», a ajouté le président vénézuélien.