Suite aux déclarations intempestives de Medouar dans lesquelles il a diabolisé le PAC et l'arbitre Benouza qui, selon lui, roule pour le club cher à Zetchi, la direction du Paradou AC a tenu une conférence de presse dans laquelle elle a décidé d'actionner une procédure judiciaire à l'encontre du président de l'ASO dont les accusations sont jugées graves et sans fondement. Ainsi, la direction a invité la LNF et la FAF qui seraient sur le point de sanctionner le responsable du club chélifien. Contacté par nos soins, ce dernier n'a pas nié ses dires mais nous les a confirmés tout en les justifiant : «Je n'ai fait que dire les quatre vérités que des gens n'aiment pas entendre alors qu'elles sont authentiques et minent notre football», a-t-il déclaré. «On a demandé qu'on nous change l'arbitre avant le match, mais rien n'a été fait, ce qui nous conforte dans nos dires», a-il dit pour commencer. «Tout le monde connaît les résultats du PAC et je dis qu'il faut revenir en arrière pour voir plus clair et nous avons des preuves sur ce que nous avons avancé», a-t-i lancé. Concernant l'arbitre Benouza, Medouar ne doute pas de sa qualité, «c'est un modèle, certes, mais, il se plie devant ces gens». Quant à sa position vis-à-vis des mesures que vont entreprendre la FAF, la LNF et la direction du PAC à son encontre, Medouar n'a pas paru surpris. «Nous sommes dans un pays démocrate et il est de notre devoir pour ne pas dire de notre droit de nous exprimer sur nos malaises. Veut-on interdire à un malade de gémir ?» s'est-il interrogé. «La FAF, au lieu de sanctionner des gens qui parlent à des joueurs qui sont notre propriété, s'en prend à nous. Et là, je parle de l'affaire Bendebka, un joueur que les responsables du PAC veulent accaparer illégalement.» Medouar a ajouté qu'il est dans son droit de dire les vérités et qu'il peut aller le plus loin possible avec ces gens. «Je peux aller là où ils veulent», a-t-il promis. Le président de l'ASO a même relevé le point du deux poids, deux mesures existant. «Les gens te considèrent sur ce que tu as. Ta valeur est traduite par ton crédit et c'est grave.» Medouar n'a pas omis de fustiger ce «semblant de professionnalisme en faisant allusion aux arrivistes du football «Ce n'est pas en mettant un costume lors d'un match que l'on peut se targuer d'être une sommité du football ou de sa gestion», a-t-il ironisé. Enfin, il a mis en exergue un fait se rapportant à l'agression contre des hommes de la presse. «Les instances de notre football doivent défendre ces hommes qui se sacrifient pour le sport et les protéger relève de la prérogative de tous, car, ils rapportent des vérités», a affirmé Medouar qui n'a pas caché que toute cette histoire a été pour mettre en veille l'agression dont a été victime un journaliste lors du match PAC-ASO.