Lors de la conférence de presse tenue jeudi à son siège, le président du PAC, M. Zetchi, a affirmé qu'il va déposer aujourd'hui une plainte contre le président de l'ASO suite aux déclarations faites à Liberté, la semaine dernière, accusant l'arbitre international Benouza de “travailler pour le PAC”. Questionné par notre confrère Maâmar Djebour, hier lors de l'émission hebdomadaire Football Magazine, sur cette affaire, Abdelkrim Medouar a persisté et signé : “Je confirme mes propos tenus au journal Liberté, je persiste et signe pour dire que lors du match PAC-ASO, on a été victime de la connexion PAC/Benouza. J'ai récusé cet arbitre pour des raisons évidentes que tout le monde connaît. Je ne me suis jamais dérobé de mes responsabilités, j'irai jusqu'au bout avec eux, je suis quelqu'un qui dérange, cela ne m'inquiète guère, car j'ai la conscience tranquille. M. Djebour, j'aurai voulu que vous me posiez la question sur le journaliste de Liberté agressé lors de ce match par ces mêmes dirigeants. Aujourd'hui, j'ai comme l'impression qu'une cabale est menée contre moi, je n'ai peur de personne. Des présidents de club ont dénoncé ce qu'ils ont vécu avec certains arbitres, mais aucun d'eux n'a été inquiété”, a-t-il déclaré. Prié par M. Djebour de donner des preuves de ce qu'il avance à propos des matches que Benouza “aurait arrangés” pour le PAC, Medouar a ajouté : “Il nous a arbitrés justement la saison passée face au même adversaire, je vous renvoie aux images de la télévision qui prouvent la véracité de mes propos sur tout ce que je dis sur cet arbitre. Je sais que le PAC a une quinzaine d'affaires au tribunal avec les différents acteurs du football. J'attends toujours d'être convoqué par le tribunal.” Medouar a également évoqué l'affaire du joueur Ali Bendebka, autre objet de litige avec le PAC : “C'est un joueur qui est qualifié à l'ASO. J'ai sa licence, que la LNF m'a délivrée. À partir de ça, plus personne n'a le droit de parler de ce cas qui relève exclusivement de mes prérogatives, je suis libre de régler cette affaire comme je veux, en mon âme et conscience, car je n'ai pas fauté, c'est le PAC qui a pris en otage ce joueur, je ne suis pas responsable de sa situation.” R. A.