Après une saison 2003/2004, mi-figue mi-raisin sur le plan sportif, vinrent l'été 2004 et l'Assemblée générale élective. Très contesté, notamment par les anciens joueurs des années 1970 (les Bachi, Bencheikh, Betrouni, ..) et d'autres dirigeants comme les Adjani, Kasbadji ou Mebrek, pour ne citer que ceux-là, le Dr Messaoudi réussit tout de même à se faire réélire à la tête du club au bout de trois assemblées (la première n'ayant pas eu lieu à l'hôtel Sheraton Club-des-Pins après de graves incidents, la seconde tenue à l'hôtel Le Mouflon d'Or pour la lecture des bilans moral et financier), la dernière s'étant déroulée à la salle omnisports d'El-Biar. Ce jour-là, et après avoir barré la route aux anciens joueurs et autres dirigeants opposants — en dressant la liste des 109 membres de l'AG, cette même liste qui lui sera fatale deux ans plus tard ! – Messaoudi annonce haut et fort dans l'euphorie du plébiscite que Rachid Marif, son protecteur, est désigné comme président d'honneur sans consulter le comité directeur, ni se rappeler que Mouloudi Djazouli, le doyen des dirigeants encore était toujours en vie. Une énième erreur que comptabilisera le président Messaoudi, devenant, avec le temps, l'homme fort, faisant le vide autour de lui et allant jusqu'à défier celui qui le protégera durant plusieurs saisons, en l'occurrence Rachid Marif.