Hautement important vu qu'il permet de transférer le savoir et les connaissances pour que les Algériens, étudiants ou simples lecteurs en profitent, le secteur de la traduction ne joue malheureusement pas son rôle. Toutefois, d'autres pays arabes tels le Liban et le Maroc se sont chargés de le faire pour nous. Les écrits de Kateb Yacine, Malek Haddad et bien d'autres écrivains algériens sont traduits dans des «laboratoires» soutenus par leurs Etats respectifs. Le résultat est qu'aujourd'hui nous importons ces ouvrages à prix d'or. Le livre universitaire est, de son côté, le parent pauvre de la traduction. Etant non lucratif, les maisons d'édition l'ignorent tout simplement. Des efforts sont fournis cependant dans le secteur de la traduction, mais seulement lors d'évènements marquants. L'Année de l'Algérie en France avait permis de traduire jusqu'à 650 ouvrages en 2003.