Le général à la retraite, Mohamed Betchine, est-il de retour dans les affaires du football et plus précisément au sein de son club de toujours, le CS Constantine, qui passe par l'une de ses crises financières les plus préjudiciables ? Après la démission du président Ghoualmi et le retrait de Noureddine Saâdi de la barre technique, laissant les commandes à son adjoint Boufenara jusqu'à ce que la situation s'éclaircisse, les supporters clubistes ont eu recours à l'homme d'influence qu'était Betchine. C'est d'ailleurs lui qui a présidé l'assemblée générale ordinaire du club, hier, et qui a adopté les bilans de l'ex-boss Ghoualmi et ce, dans un calme et une sérénité inhabituels. Dans son intervention, Betchine a appelé à l'union sacrée autour du club et à élever le niveau sur le plan de la gestion, de la technique ou autre. Il a fait également l'annonce de la mise en place d'un directoire (composé entre autres de deux ex-présidents, Djriou et Bencheïkh-Lafgoun) qui gérera les affaires courantes et préparera l'assemblée générale élective et le maintien de Noureddine Saâdi au poste d'entraîneur en chef. Ces nouvelles ont mis du baume au cœur des supporters et des joueurs, d'autant que Betchine a pris les choses en main pour remettre de l'ordre dans la maison clubiste et aider à ramener des sponsors et surtout à débloquer le compte bancaire du CSC, gelé à la suite d'affaires en justice. Du coup, les Sanafir, qui ont énormément insisté sur l'intervention de Betchine, voient en lui le président idéal pour sortir le club de l'ornière et le remettre sur les rails alors qu'il y a dix ans, il avait été champion d'Algérie sous … l'influence indirecte du général à la retraite.