Place n Le marché algérien du plastique et du caoutchouc présente plus de 500 entreprises. Cependant, des efforts d'investissements doivent être consentis dans le secteur. Relancer le débat sur l'investissement dans le secteur du plastique s'avère important pour l'avenir de la filière qui regroupe actuellement plus de 500 entreprises de tailles différentes. Saci Meftah, responsable à l'Enpc (Entreprise nationale de plastique et caoutchouc), a révélé que «la consommation du plastique en Algérie se situe entre 8 et 10 kg par habitant annuellement alors que la moyenne retenue en Allemagne est de 10 fois plus». C'est dire l'urgence capitale d'élargir les capacités de production dans un secteur qui semble plus au moins à l'arrêt. Pour M. Benoum, consultant en la matière, «les investissements dans ce secteur ont commencé avec le premier code des investissements en 1966. Aujourd'hui, il y a une floraison d'industriels sur le marché.» Toujours est-il que le développement technologique dans ce secteur a permis «aux industriels locaux de créer plus d'emplois car les unités industrielles activent sans répit d'où l'importance du capital humain». Mais pour ce consultant, «il reste à intégrer la filière plastique et caoutchouc aux autres filières tout en augmentant la capacité de production». Selon les représentants de la filière, «des efforts doivent être menés pour relancer une industrie qui perd actuellement des parts de marché». Dans ce cadre, un des intervenants a cité comme exemple les besoins en cageots en plastique pour les agriculteurs, qui s'avèrent insuffisants alors que le secteur de l'agroalimentaire est l'un des acheteurs potentiels du plastique. En d'autres termes, le marché national reste vierge et le besoin se fait sentir en producteurs de matières premières et d'équipements. «L'Algérie compte un producteur potentiel de l'éthylène qui peut permettre de développer les industries pétrochimiques grâce à cette matière première», dira le consultant. A noter que pour la première fois en Algérie, un Salon international sera organisé à la Safex. L'initiateur, qui est SHM communications et service, parle d'une participation de 19 entreprises algériennes et 11 étrangères dont 5 françaises. Hier, lors d'une conférence de presse, Saïd Irzi, directeur de SHM communication, a indiqué que «ce salon est dédié d'abord aux professionnels du secteur et sera un carrefour d'échanges entre industriels et leurs partenaires étrangers».