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Parole aux jeunes filles
Publié dans Info Soir le 23 - 11 - 2006

Portrait n A 22 ans, Asma se consacre exclusivement à ses études pour pouvoir accéder au plus haut niveau d'instruction, nous confie-t-elle.
Ses collègues estiment qu'elle est l'exemple de la jeunesse qui veut réussir, mais elle, avec modestie, croit surtout à la volonté qui permet à chaque jeune d'être un bon citoyen capable de servir l'Algérie.
Née en septembre 1984 à Bouira, dans la famille d'un simple fonctionnaire, la jeune Asma a très tôt montré des dons exceptionnels pour les études et notamment les langues, c'est la raison pour laquelle elle a choisi de suivre des études en interprétariat.
Pour elle, avoir 20 ans «c'est le printemps de la jeunesse. On s'ouvre sur d'autres horizons, on découvre la complexité des études en pensant à notre avenir professionnel, les relations hommes et femmes. C'est l'âge où l'on cherche à se valoriser, à être estimé par notre entourage et satisfaire nos parents».
? la question de savoir quels sont les sujets qui dominent les discussions des jeunes filles de 20 ans, aujourd'hui, elle répond : «Elles tournent généralement autour des garçons ; on se plaît à imaginer nos futurs maris. D'autres sujets sont également souvent évoqués, à l'image du port de hidjab et du rôle que doit prendre la religion dans notre vie quotidienne.»
Interrogée sur les contraintes que rencontrent les jeunes filles dans la société algérienne, Asma s'empresse d'évoquer les agressions verbales dont elles sont victimes, quotidiennement, de la part de leurs congénères de la gent masculine. «Il ne se passe pas un jour sans qu'on soit agressées par des obscénités ou des réflexions idéologiques de la part de certains jeunes qui n'ont rien d'autre à faire que de surveiller la façon de s'habiller des jeunes filles.»
Meriem est en troisième année à l'Ecole supérieure de commerce. Charmante demoiselle, jean dernier cri, coupe de cheveux style Nancy Adjram, son idole, elle entame la discussion avec la différence qui existe entre l'ancienne génération et celle d'aujourd'hui. Pour elle, avoir 20 ans aujourd'hui est synonyme de liberté, de rêve d'atteindre le summum des études, d'être riche, de pouvoir voyager et de découvrir d'autres pays. Ses loisirs sont la musique et les films romantiques. A 21 ans, Amina vient d'entamer une formation professionnelle en couture au centre de formation d'El-Hamma. En hidjab mi-traditionnel mi-moderne, Amina ne se sent toujours pas responsable d'elle-même. Pour elle, le fait de ne pas pouvoir prendre de décision «me maintient au stade de fille encore mineure». Dans sa tête, les idées ne sont pas claires.
Doit-elle se marier avant la fin de son stage ou terminer d'abord sa formation ? «J'ai d'une part hâte d'en finir avec la tutelle de mes parents et d'autre part, j'ai peur de m'engager et de ne pouvoir être à la hauteur de cette lourde responsabilité.»
Rachida, quant à elle, a quitté les bancs de l'école à la fin du cycle moyen. A 20 ans, elle se retrouve serveuse dans une pizzeria dans la région de Staouéli, à 30 km d'Alger.
Son credo est simple : elle est pour le respect des libertés individuelles, pour plus de sécurité et de respect à l'égard des femmes.
«Je n'en suis qu'à mes débuts dans ce métier», nous confie la fine jeune fille aux longs cheveux châtains, vêtue d'un jean rehaussé d'une ceinture rose très tendance.


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