Programme n L'Ufc de la capitale du Djurdjura assurera, à partir de janvier 2007, la formation en «service continu» de 1 031 enseignants en vue de la mise à niveau des formateurs édictée par la réforme du système éducatif. C'est ce qu'a indiqué Zina Boumediene, la directrice de l'Université de formation continue (UFC), tout en rappelant que cette formation vient en application d'un accord conclu en 2004 entre le ministère de l'Education nationale et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ces stagiaires, non titulaires d'une licence et répartis en 530 enseignants pour le cycle moyen et 501 pour le primaire, sont appelés à suivre une formation de moyenne durée pour l'obtention du grade de maître assistant, selon le mode de formation à distance ponctué par des regroupements périodiques pour l'évaluation des connaissances. Les disciplines de mathématiques et de langue arabe comptent le plus de candidats à ce stage de formation avec respectivement 112 et 105 enseignants, alors que l'enseignement de la langue française n'a recueilli que 51 éléments, a relevé la même responsable, rappelant qu'une expérience pilote avait déjà été initiée par l'UFC en 2005 pour la formation d'une cinquantaine d'enseignants dans différentes spécialités. Dans le cadre de ses missions conventionnelles, l'UFC a enregistré, à cette rentrée universitaire, un effectif de 562 inscrits pour l'obtention d'un Diplôme d'études universitaires approfondies (Deua) dans les options des techniques bancaires et monétaires, droit des affaires, droit immobilier, commerce international et orientation scolaire et professionnelle. Bien que «juteuse» au vu de ses débouchés professionnels, la filière du droit immobilier est, ajoute la directrice, en voie d'extinction, car de plus en plus «boudée» par les candidats en raison du problème d'équivalence du diplôme qui se pose avec acuité, car ne figurant pas sur la nomenclature de la Fonction publique. Cette situation a été à l'origine de plusieurs arrêts de cours durant les années précédentes. Le «manque d'intérêt» manifesté par les entreprises économiques et les administrations publiques à l'endroit de la formation de leur personnel «a été à l'origine de la cessation de cette prestation, qui constitue, pourtant, la vocation originelle de l'UFC, laquelle repose sur la valorisation des ressources humaines», déplore Mme Zina Boumediene.