Quelque 2020 étudiants, toutes filières confondues, sont inscrits cette année à l'UFC de Tizi-Ouzou, pour la préparation, en 3 ans, d'un diplôme universitaire d'études approfondies (DUEA) dans les spécialités des techniques bancaires et monétaires, le commerce international, le droit des affaires et l'orientation scolaire et professionnelle. Aussi, une cinquantaine de formateurs dans l'enseignement de la langue française sont en formation à Tizi-Ouzou, en application d'un programme de coopération algéro-français intitulé "Fonds de solidarité prioritaire" (FSP), parrainé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. A l'issue de leur formation, assurée par des spécialistes en linguistique et didactique dépêchés de France, ces formateurs, "sélectionnés parmi les meilleurs enseignants du secondaire et des inspecteurs de la langue française, auront à démultiplier cette formation au bénéfice des enseignants du cycle moyen de cette discipline des wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira et Boumerdès", a indiqué Boumedine Zina, directrice de l'UFC de Tizi Ouzou. Dispensée à distance, cette formation est ponctuée par des regroupements périodiques entre les apprenants et leurs formateurs. Elle vise, selon la même source, à "parfaire les connaissances linguistiques et didactiques des enseignants en poste de cette matière afin de tirer le niveau d'apprentissage de cette langue vers le haut, tel que l'exige la réforme de l'éducation nationale'', précise-t-on de même source. Dans le même contexte, il est fait état de l'inscription à l'UFC, cette année, de 353 enseignants des trois paliers, en vue de la préparation d'une licence professionnelle en langue française, dans le cadre du système licence-master-doctorat, "au titre d'une mise en conformité des enseignants avec les dispositions induites par la réforme de l'éducation nationale", a-t-on relevé. L'UFC, considérée comme étant "l'université de la seconde chance pour les recalés au bac" a dispensé, en 2008, une formation en langue anglaise au profit d'une trentaine de cadres du secteur des ressources en eau "pour leur inculquer les rudiments de la langue des affaires et répondre aux besoins de communication en cette langue, parlée par le personnel de sociétés en charge de réalisation de grands projets hydrauliques dans la région, telle que la canadienne SNC Lavalin", a ajouté Mme Boumedine.