?vénement n Cette manifestation, qui se déroulera du 11 au 19 avril, est organisée par la Bibliothèque nationale en partenariat avec le Syndicat national des éditeurs de livres (SNEL). Amin Zaoui, directeur de la Bibliothèque national, dira que «ce salon qui devient une tradition, un rendez-vous annuel, n'a pas une vocation commerciale. C'est une initiative visant à promouvoir le livre, donc la lecture auprès de la petite jeunesse». Les organisateurs ont prévu à cet effet de nombreuses activités en marge de ce salon, toutes liées au livre, et cela «pour sensibiliser les jeunes à la pratique du livre», a indiqué Amin Zaoui. Cette sensibilisation se fera également avec le concours des écoles à travers des visites guidées à ce salon. S'exprimant ensuite sur l'organisation de ce salon, Amin Zaoui dira que «pour organiser cette seconde édition, nous avons tenu compte des critiques qu'avait formulées la presse l'année dernière. Nous avons pris en considération les insuffisances qui ont marqué le salon pour mieux gérer, cette année, l'organisation de cette manifestation». En effet, les organisateurs ont pu remarquer qu'organiser un mois de juin, un salon du livre de jeunesse ne correspondait pas à l'emploi du temps du jeune public. «C'était la période des compositions et des examens, donc tout le monde était pris», a expliqué Amin Zaoui, ajoutant que «l'autre insuffisance était la faible participation des éditeurs algériens et étrangers. Or cette année, nous enregistrons une trentaine d'éditeurs locaux, et une douzaine d'étrangers.» Il faut souligner toutefois que la participation étrangère, selon l'orateur, se fera par le biais des centres culturels ou des services culturels des ambassades en question. La Belgique, connue pour sa tradition et son expérience en matière de livre de jeunesse, y sera l'hôte d'honneur. Amin Zaoui a, d'autre part, reconnu l'absence, l'année dernière, d'un dispositif chargé de mesurer l'afflux du public. «Cette fois-ci, et à cette occasion, nous avons mis en place un service chargé d'évaluer le nombre de visiteurs et jauger les besoins et les préoccupations de chacun, et cela pour avoir une meilleure connaissance du déroulement de la manifestation», a-t-il expliqué. Pour sa part, Mohamed Tahar Guerfi, président du Syndicat national des éditeurs du livre, tout en reconnaissant les insuffisances de l'édition précédente, a axé surtout sur les aspects positifs: «Il y a eu en effet des carences au niveau de l'organisation, mais ce qui nous a donné le courage et la conviction de renouveler, cette année, l'édition, c'est bien le public qui était nombreux et qui a exprimé son intérêt pour le livre. En plus, il est bien normal qu'une première édition, et ce par manque d'expériences, connaisse quelque manque.» Les organisateurs ont, par ailleurs, souhaité que ce Salon international du livre de jeunesse d'Alger soit institutionnalisé. «Nous demandons et nous souhaitons que ce salon soit, à l'avenir, institutionnalisé et qu'il soit inscrit et dans l'agenda local et international». Pour l'heure ce salon, et de l'aveu même des organisateurs, vu le manque d'expérience, n'a pas encore la maturité professionnelle requise. L'initiative est toutefois à saluer et encourager. l Lors de cette seconde édition du salon, trois concours seront organisés : celui du petit lecteur, du petit auteur et du petit dessinateur. L'objectif premier de ces concours consiste à inciter l'enfant à la lecture, à la réflexion en l'encourageant à la créativité, et, enfin, encourager son esprit de créativité par le biais de l'expression graphique. Le premier concours est ouvert à toutes les catégories de lecteurs, enfant et adolescent ; le second concerne les enfants dont l'âge varie entre six et seize ans. Les inscriptions débuteront à partir du 12 avril à la bibliothèque enfance et jeunesse (Bibliothèque nationale). Quant au dernier concours, les conditions d'inscription y sont les mêmes que celles du concours du jeune auteur. Ces trois concours sont supervisés par un jury composé de pédagogues, psychologues et professionnels du livre.