Résumé de la 37e partie n Mohamed sympathise avec sa secrétaire, qui l'accompagne dans un voyage d'affaires à Paris. Il se laisse aller à quelques confidences. Le congrès commence le lendemain, et les communications sont si denses que les travaux finissent à une heure tardive. Tout le monde y a participé et Souad a eu à saisir de nombreux documents et à établir le rapport complet des activités de la journée. Le groupe des Algériens rentre à l'hôtel, épuisé mais satisfait. — On peut dire que le bilan de la première journée a été bénéfique, dit Mohamed. Nous sommes épuisés, mais nous avons bien travaillé ! Tout le monde sourit. Il se tourne vers Souad. — Vous aussi, vous avez bien travaillé, je le dirai au patron ! — Dites-le aussi pour nous, dit un participant, des fois qu'on nous ferait gravir des échelons ! On rit. — Récréation, les gars, dit Mohamed, on se retrouve au dîner ! On s'éparpille, chacun voulant, malgré la fatigue, aller faire un tour. Il ne reste que Souad. — Vous ne sortez pas ? — Non, dit-elle, je dois relire mon rapport avant de le saisir ! — Je vais vous aider, dit-il — C'est sympa, dit-elle, j'aurais besoin que vous vérifiiez l'orthographe... L'orthographe et moi n'avons jamais été bonnes copines ! Il sourit. — Allons au salon, on y sera à l'aise. Il retrouve leur place de la veille. Souad sort ses documents et ils se mettent au travail. — Vous avez raison, dit Mohamed de dire que vous n'êtes pas très copine avec l'orthographe ! Elle fronce les sourcils. — Y a-t-il autant de fautes que cela ? — Disons qu'il y en a, mais elles ne sont pas graves, on peut les corriger ! — Vous êtes indulgent avec moi ! — Disons que ce n'est pas votre faute mais celle du système scolaire qui vous a formée ! Elle s'alarme. — C'est si désespéré que cela ? Je suis nulle ? Son agitation l'amuse. — Du calme, nous allons repérer les fautes et les corriger ensemble ! A ce moment-là, un garçon de l'hôtel arrive. — Vous êtes mademoiselle Souad ? — Oui, dit-elle, que se passe-t-il ? — On vous demande au téléphone. A la réception, cabine numéro 2. Elle se lève. — On m'appelle, dit-elle. — Allez-y, dit Mohamed, je continue à corriger le rapport. Je l'aurai fini quand vous serez revenue... (à suivre...)