Résumé de la 11e partie n On a rapporté plusieurs cas de combustion spontanée, des hommes et des femmes qui brûlent, sans pouvoir expliquer les causes de ces incendies. Dans un ouvrage consacré aux phénomènes inexpliqués, Great World Mysteries, publié en 1967, l'écrivain anglais Erik Frank Russel rapporte plusieurs cas de combustion humaine. L'un des plus extraordinaires a eu lieu à Chelmsford, en Angleterre : au cours d'un bal, une femme qui dansait s'est brusquement enflammée, sans qu'il y ait de source de combustion ; on a tenté de lui porter secours, en vain, en quelques minutes, elle fut réduite en cendres ! Fait curieux relevé par Russel : le même phénomène se produit parfois simultanément à des endroits différents. Ainsi, le 27 décembre 1958, on a relevé trois cas de combustion dans le monde, presque au même moment : une femme a brûlé entièrement à Downham, dans le Kent, une autre à Brixton et un homme à Balina, en Irlande. Le 7 avril de la même année, ce sont trois autres informations inexpliquées que Russel a glanées dans la presse. Au large des côtes irlandaises, un matelot du cargo «Ultrich», qui était à la barre, s'est consumé sans que ses compagnons s'en rendent compte. Le bateau commençait à tanguer et on s'est aperçu qu'il n'y avait personne à la barre, ou plutôt, il n'y avait qu'un tas de cendres, au milieu de chaussures qui, elles, n'avaient pas brûlé. Le même jour, à Upton-by-Chester, en Angleterre, la police découvre, au milieu de la route, un camion arrêté : le chauffeur avait complètement brûlé sans que les sièges du véhicule aient été endommagés ! Troisième cas, cette fois près de Nimègue, en Irlande, c'est un automobiliste qui a été retrouvé dans sa voiture, complètement calciné, au point de ne pouvoir l'identifier rapidement. Le réservoir d'essence n'avait pas pris feu et le véhicule n'avait subi aucun dommage apparent. Russel a parlé, à propos de ces morts, d'une «règle de trois» fatidique qui fait qu'au même moment, à des endroits différents, des personnes meurent, victimes d'un feu mystérieux. Il n'a pas donné d'explication à cette règle, qui relève, selon lui, de l'irrationnel, mais il se peut qu'il ne s'agisse là que d'une coïncidence, ce phénomène étant plus répandu qu'on ne le croit. Un cas arrivé à Peter Versey est encore plus énigmatique. Cet auteur anglais était connu pour ses romans de science-fiction dans lesquels se mêle beaucoup d'occultisme. Il s'était retiré avec sa femme et son fils dans une ferme et travaillait à la rédaction d'un livre. Comme la présence de sa femme et de son fils l'empêchait de se concentrer, il leur a demandé d'aller faire un tour et de le laisser seul. La femme et l'enfant sortent, et Versey s'enferme au milieu de ses livres. Une heure après quand ils reviennent, ils découvrent, effrayés, les restes calcinés de l'écrivain, sur le plancher du living-room. Une enquête a été faite et il a été constaté qu'il n'y a pas eu d'incendie dans la ferme et que seul Versey a brûlé. Il y avait bien du feu dans la cheminée mais celui-ci n'est en rien dans la mort du romancier. Les amateurs d'occultisme ont essayé, à l'époque, d'établir un lien avec l'intérêt de Versey pour les choses mystérieuses, mais cette hypothèse n'a pas été retenue et sa mort atroce est restée inexpliquée. (à suivre...)