Résumé de la 9e partie n D'autres cas de combustion spontanée ont été signalés : femmes, hommes qui brûlent sans être au contact du feu... On pourrait multiplier les exemples tant les cas de combustion spontanée sont nombreux. En fait, ce phénomène a été relevé non seulement en Algérie, mais aussi dans de nombreuses contrées du monde et des chercheurs l'ont étudié, lui donnant même un nom : combustion spontanée. Des cas sont signalés dans l'histoire, mais le phénomène ne prend de l'ampleur qu'à partir du XIXe siècle, peut-être parce que les moyens d'information s'étant développés, on s'est mis à les signaler. Un cas célèbre de combustion spontanée a été signalé au Tennessee, en 1835. il s'agit d'un professeur de l'université de Nashville, dont le nom n'est pas cité par les journaux qui ont rapporté le fait. Ce professeur rentrait chez lui quand il a senti brusquement une brûlure vive à la jambe gauche. Il se met aussitôt à frotter l'endroit, croyant à une crampe, mais la douleur, au lieu de cesser, se met à augmenter. Le professeur s'arrête et se baisse pour regarder. C'est alors qu'il aperçoit, sortant du pantalon, une petite flamme bleue. Sans perdre son sang-froid, il porte aussitôt la main à la flamme et l'étouffe. Elle s'éteint. Un peu plus tard, il enlève son pantalon et constate que sa peau a brûlé sur 7 centimètres environ ; la jambe de son caleçon est brûlée à la même place que la blessure mais le pantalon est presque intact. C'est à peine s'il porte des traces de brûlé. Toujours au XIXe siècle, cette fois-ci à Londres, la presse cite le cas d'une vieille femme qui a, elle aussi, échappé à la combustion. Cette femme, dont on cite le fils — un certain John Wright — était assise au coin de la cheminée avec sa bonne. La cheminée était allumée mais le feu était faible, en tout cas les flammes n'étaient pas suffisamment hautes pour atteindre les deux femmes et embraser leurs vêtements. Brusquement la vieille femme se met à crier. «Au secours, je brûle !» La bonne se jette aussitôt sur les flammes et réussit à les éteindre. La dame, assez effrayée, décide de quitter la cheminée et de se mettre au lit. Le cri qu'elle a poussé précédemment retentit de nouveau : «Je brûle, je brûle !» La bonne accourt et se jette sur les vêtements en feu de sa maîtresse. Elle réussit encore à étouffer les flammes. Le lendemain matin, la vieille, encore effrayée par ce qui s'est passé la veille, va dans la cuisine. Et voilà que les flammes jaillissent de nouveau de ses vêtements. Heureusement que la bonne est présente et qu'elle parvient, pour la troisième fois, à éteindre le feu. John Wright, à qui on a rapporté ces faits, accuse la bonne d'avoir provoqué ces incendies pour faire semblant de sauver sa mère et de la pousser à se montrer généreuse avec elle. Mais la vieille le gronde : «La bonne m'a sauvée d'une mort certaine ! Ce feu, j'en suis sûre, est d'origine surnaturelle !» (à suivre...)