La région du Hodna a été peuplée dès la préhistoire, ainsi que le prouvent les nombreux monuments mégalithiques, notamment les dolmens et les sépultures paléoberbères (bazinas et chouchets). Après la conquête du Maghreb, les Romains s'installent dans la région et y pratiquent, en recourant aux barrages de dérivation, la céréaliculture. Ils tracent également, au pays des montagnes, le limes, une ligne de défense contre les populations berbères hostiles à la présence romaine. Des postes militaires ont été édifiés tout au long du limes, qui sont par la suite devenus des villes : Thubuna, Nicivibus (N'gaous), Cellas, Macri, Zabi (M'sila), Aras, Grimidi… Le nom de Thubuna, Salinae Thubunensis, a été également donné à une montagne, actuellement djebel Zahres. A la fin de la domination romaine, le limes a été détruit, mais la culture des céréales va subsister, puisque tout au long du Moyen Age, le Hodna va fournir, à toutes les dynasties qui vont le dominer (Aghlabites, Fatimites, Zirides, Hammadites), céréales mais aussi fruits et légumes. Des villes nouvelles apparaissent, notamment Achir, dans les monts du Titteri, et la Qalaâ des Bani Hammad, dans les montagnes de Maâdid.