Résumé de la 7e partie n L'enquêteur Kinusaga, surnommé Jap, a réussi à appâter Dyllon par des propos qui peuvent le sauver de la chaise électrique. Pour cela, Dyllon doit raconter son récit d'assassinat à…Jap Cette libération prochaine semble être le déclic nécessaire. Dyllon, qui le sait parfaitement, demande hypocritement au Jap : — Tu sors quand ? — Demain. C'est demain la quille, mec... DudIey Dyllon serre les dents. Il serre les dents toute la nuit, elles grincent même de façon désagréable, comme s'il était en train de mordre quelque chose,... ou quelqu'un. — Ecoute, Jap... Tu peux me sauver la mise. — Je vois pas comment... je sors demain... — Justement... j'ai pas besoin de bafouille ou d'avocat, tout ce qu'il me faut c'est un mec sûr, qui sort demain. A condition qu'il la boucIe, sinon... Les deux mains maigres et fortes du meurtrier se referment sur un cou imaginaire, dans un geste sans équivoque... — T'énerve pas, Dudley... cooI... c'est comme tu veux... moi je t'ai rien demandé. A ce moment précis, Kinusaga joue son va-tout. Il le sait. L'autre aussi joue sa dernière carte. Mais l'ombre de la chaise électrique plane... — Okay, écoute-moi. C'est super-simple. DudIey parIe à voix basse, dents toujours serrées. — J'ai rétamé une bonne femme dans le parc de l'Est. En me barrant j'ai emporté son sac, pour lui piquer son fric. Après ça j'ai planqué le sac dans le creux d'un tronc d'arbre, près du bassin aux canards. Je pouvais pas faire autrement, y avait des connards à proximité qui chahutaient... J'ai pas pu le reprendre, les flics ont quadrillé le parc pendant plusieurs jours Ils l'ont pas trouvé, et ils ont rien trouvé d'ailleurs. Seulement j'ai la trouille de la reconstitution, ce pourri de procureur en a parlé, et si jamais ils fouillent encore dans ce coin, ou si quelqu'un le trouve... y a les papiers de la gonzesse, et tout son fourniment. — ?a tu t'en fous, n'importe qui a pu le mettre là... — Ouais, sauf qu'il y a sûrement mes empreintes sur le fermoir. Ce putain de fermoir est métallique, j'ai eu du maI à l'ouvrir... Alors écoute-moi, tu vas là-bas en sortant, tu prends le sac, tu fourres des pierres dedans, et tu le balances dans le lac... C'est pas compliqué ? — C'est tout ? Le Jap a l'air de trouver la chose si simple... — T'es d'accord, hein ? T'es d'accord ? — Okay... (à suivre...)