Education n Ce statut, en cours d'élaboration par le ministère, a pour objectif de «promouvoir le rendement des enseignants et gestionnaires et améliorer le service public au profit des élèves». Dans ce statut, il est question d'«ouvrir de nouvelles perspectives aux différents effectifs que compte le secteur de l'éducation, notamment le personnel enseignant», a révélé Boubekeur Khaldi, secrétaire général du ministère de l'Education nationale, hier, à Alger, arguant qu'il est «inconcevable qu'un enseignant du secondaire enseigne, sa vie durant, au même endroit et au même niveau». Et d'ajouter : «Ce nouveau statut ouvrira à cet enseignant de nouvelles perspectives en matière de promotion ou de mutation vers le personnel enseignant ou administratif au sein de son établissement, au même titre que les enseignants du moyen et du primaire.» Par ailleurs, le recensement effectué lors de la collecte d'informations permettra de définir les besoins du secteur et «nous procéderons à la création de nouveaux types de postes d'emploi à la faveur du développement du secteur, de la réforme et des aspirations de la famille de l'éducation», affirmera le secrétaire général. Le ministère se chargera également, selon M. Khaldi, «de hisser le niveau des dirigeants du secteur dont les directeurs de lycée et des écoles du moyen et du primaire et d'élargir leurs prérogatives» et «la prise en charge des inspecteurs». Encadrer les différentes opérations initiées dans le cadre de la réforme, qui est à son étape finale, notamment l'élaboration des programmes et des manuels scolaires ainsi que la formation et la gestion aussi bien pédagogique que celle des ressources humaines et financières est un autre objectif visé par la révision du statut. C'est grâce à l'adoption du statut général de la Fonction publique, que l'éducation nationale, à l'instar des autres secteurs, s'attelle à élaborer son nouveau statut. Dans ce cadre, l'orateur a rappelé qu'un calendrier a été arrêté par le ministère pour fixer des rencontres avec les différents partenaires du secteur, dont des syndicats agréés, des représentants des enseignants, la Fédération nationale des parents d'élèves, les représentants des inspecteurs, des directeurs de lycées et de CEM et des intendants.