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«Nous sommes agressés»
Publié dans Info Soir le 05 - 01 - 2007

Témoignages n Le personnel médical subit des pressions de partout. Il se fait agresser par des gens inconscients et irresponsables.
Nombreux étaient les infirmiers, les agents de sécurité et les médecins qui ont voulu témoigner de la situation des services des urgences et des agressions dont ils font objet.
Malheureusement, ils n'ont pu le faire vu l'absence d'une autorisation du ministère de la Santé, de la Réforme hospitalière et de la Population. Nous avons pourtant introduit une demande d'autorisation qui est restée lettre morte comme de coutume avec ce ministère depuis quelque temps.
Malika (on a changé son prénom pour des raisons professionnelles) est infirmière à l'hôpital de Beni Messous. Elle a à son actif plusieurs années de service aux urgences médicales. Elle aime son métier, mais s'est déclarée excédée de voir certains comportements chez des malades. «Nous avons affaire à des cas de maladies qui ne nécessitent nullement un traitement dans les services des urgences, mais on ne peut pas expliquer cela au malade encore moins aux parents», regrette Malika qui a ajouté que certains malades se prennent pour des spécialistes en médecine, alors qu'ils en ignorent tout. Malika a été victime d'une agression alors qu'elle était enceinte. «C'est un jeune de 30 ans qui m'a agressée. Il pensait que je ne voulais pas le faire rentrer chez le médecin. Il m'a insultée et humiliée, puis il m'a poussée violemment», témoigne l'infirmière. «J'ai eu le choc de ma vie. Je ne comprends pas comment on peut en arriver à de telles situations. Nous faisons de notre mieux pour prendre en charge les malades, et ils osent nous agresser.»
Farid, jeune infirmier au service des urgences, avoue ne rien comprendre de la réaction de certains malades et parents de malades.
«Beaucoup usent de la force ou du langage peu respectueux. On nous insulte presque chaque jour. On nous intimide. On nous humilie et on nous blesse par des mots que je n'ose répéter. Je comprends la souffrance d'un malade, mais je ne comprends pas la pression qu'il tente d'exercer sur le personnel médical. Pis, les parents, frères ou amis d'un malade, exercent une terrible pression sur les médecins. Ils ouvrent la porte de la salle de consultation parfois sans permission. Quand on essaye de prendre en charge un malade dont l'état de santé exige une priorité, d'autres contestent. Ils crient. Chacun veut passer le premier chez le médecin. J'ai assisté à plusieurs cas d'agression. Je n'ai pas été victime, mais je refuse une telle situation.»


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