Ce sont les principaux produits maraîchers qui inquiètent les consommateurs. La tomate et la courgette et parfois la pomme de terre affichent dans certains endroits des prix excessifs. La tomate est à 60 DA pourtant 932 000 quintaux sont disponibles pour les besoins de consommation estimés à 640 000 quintaux. «La tomate se vend à 8 DA le kilo chez le fellah, mais elle atteint 60 DA chez le consommateur.» C'est dire la grande différence de prix où le même constat est observé pour la courgette qui se vend dans certains marchés entre 30 et 40 DA alors qu'elle dépasse les 80 DA dans les marchés de la capitale. Situation surprenante quand on sait que la production est abondante et que les prix sont élevés ! Un responsable du ministère de l'Agriculture est catégorique : «On peut simplement organiser les marchés», écartant ainsi toute sa responsabilité sur la régulation des prix.