Médéa l Le réseau routier communal de la wilaya est dans un état déplorable et sa réhabilitation nécessite d'importants apports financiers pour le rendre conforme aux normes de circulation et de sécurité routière exigées, indiquent les responsables de la direction des travaux publics. Les mêmes responsables notent que plus de 2 200 km de routes communales, sur un linéaire global de 2 357 km, soit près de 95 % du réseau routier secondaire, sont «dégradés» ou «vétustes» et ont besoin d'une «prise en charge urgente», de façon à les réhabiliter, à rendre plus accessibles les centaines de villages et douars et garantir la sécurité de milliers d'usagers, a-t-on souligné. Les subventions octroyées au secteur, au titre du programme complémentaire 2006, de l'ordre de 2,3 milliards de dinars, destinées à l'entretien du réseau communal, sont «insuffisantes pour assurer l'entretien régulier des 2 357 km de voies de communication», selon la direction des travaux publics. La même source fait remarquer que ce montant suffit «à peine» à couvrir les frais d'entretien de 10 % seulement du réseau communal. La réhabilitation des chemins communaux dépend, a-t-on signalé, des budgets alloués aux collectivités, au titre des Plans communaux de développement (PCD) et, de ce fait, la concrétisation de l'ensemble des opérations d'entretien à réaliser est «assujettie» à la disponibilité de ces crédits, a-t-on indiqué.