Résumé de la 1re partie n Les habitants de la rue Le Sueur, à Paris, sont incommodés par une fumée nauséabonde qui s'échappe de la cheminée d'un hôtel particulier. Les résidents ont porté plainte. Le samedi 11 mars, au matin, deux policiers à bicyclette arrivent à la rue Le Sueur. Ils pensaient que le résident qui avait signalé le feu de cheminée avait exagéré, en parlant d'odeurs insupportables, mais ils se rendent compte qu'il disait vrai : l'odeur est vraiment insupportable ! Ils s'approchent de l'hôtel, mais une note, placardée sur la porte, les avertit : «Je suis absent pour un mois». Les deux agents sont embarrassés : ils sont venus interroger le propriétaire sur cette fumée étrange qui sort de sa cheminée et qui indispose ses voisins, et voilà qu'ils apprennent qu'il est absent. Ils s'apprêtent à repartir, quant la concierge de l'immeuble qui fait face à l'hôtel, traverse la rue et vient vers eux. – Vous venez pour le propriétaire de l'hôtel ? demande-t-elle – Oui, disent les agents, qui êtes-vous ? – Madame Dupont, la concierge de l'immeuble d'en face... – Vous connaissez le propriétaire de cette maison ? – C'est le docteur Petiot, il me laisse d'habitude la clé de la maison quand il doit s'absenter. – Et vous l'avez cette clé ? – Non, le docteur l'a reprise... Mais il n'habite pas ici, il vient juste de temps à autre, pour ses affaires. – Et vous savez où il habite ? – Oui, au 66 rue Caumartin, le docteur m'a laissé également son téléphone, en cas d'urgence. Le visage des agents s'éclaire. – Donnez-le-nous, s'il vous plaît. Indiquez-nous d'où on peut appeler. – De la loge, bien sûr ! La concierge conduit les deux hommes à la loge et l'un d'eux appelle au numéro qu'elle leur a donné. – Allô, le docteur Petiot ? – C'est sa femme... – Passez-moi, s'il vous plaît le docteur. Le docteur passe. – Qui êtes-vous ? demande une voix méfiante. – Police... Nous avons reçu une plainte à propos d'une fumée qui sort de votre maison de la rue Le Sueur. – Une plainte ? dit le docteur d'une voix inquiète – Oui, la fumée et surtout l'odeur incommodent les voisins... – Vous êtes entrés dans la maison ? – Non, dit le policier. –Alors, ne faites rien, j'arrive avec les clés. (à suivre...)