Résumé de la 23e partie n Le prince Ali est aidé par Loundja, la fille de l'ogre, dans la tâche que lui a confiée son père, une tâche impossible mais que la magie accomplit. L'ogre regarde les bûches puis le prince : — Comment as-tu fait ? demande-t-il. — Mon seigneur, répond le prince, j'ai utilisé la cognée que tu m'as laissée, et je me suis mis au travail, sans m'arrêter ! — C'est là un bon travail, dit l'ogre. Maintenant, rentrons. Ils rentrent. Teryel, l'ogresse, s'est préparée, elle, à manger le jeune homme, mais l'ogre lui fait signe de ne rien faire. Quand il se retrouve seul avec elle, il lui dit. — Il s'est acquitté de la tâche que je lui ai confiée, je ne peux le tuer ! — Tu es stupide, dit l'ogresse en colère, comment peux-tu nous ramener ici un jeune homme à la chair tendre et nous interdire de le manger ? — Je te l'ai déjà dit : c'est un homme d'honneur ! On ne peut le traiter comme du vulgaire gibier ! — Moi, je veux le manger ! — Patience, demain je lui donnerai une tâche si difficile, qu'il ne pourra pas l'accomplir. Alors, ce sera le prétexte pour le manger ! L'ogre et l'ogresse vont se coucher. Ali, lui, dans la pièce où l'ogre l'a placé, ne dort pas. Il pense à ce que l'ogre va encore exiger de lui pour trouver un prétexte pour le manger. Et Loundja ? Il pense à la jolie fille des ogres et il se demande si elle va encore intervenir pour le sauver. Qui est-elle réellement ? Une fille d'ogres peut-elle être différente de ses parents anthropophages ? Par quel miracle s'est-elle changée en être humain ? Le jeune prince finit par se laisser aller au sommeil. Un bras puissant le secoue. — Lève-toi ! Il se réveille en sursaut. C'est l'ogre, qui le regarde de ses yeux mauvais. — J'ai un travail pour toi, lui dit-il. Il l'emmène dans une vaste clairière et lui dit. — Tu vois cette clairière ? — Oui, dit le jeune homme effrayé. — Eh bien, je veux que tu transformes cette clairière en jardin verdoyant ! Le prince soupire. — Il faudra des journées de travail et une armée de jardiniers pour faire de cette clairière nue un jardin ! — Et moi, je veux que tu le fasses seul, et en une journée ! — Mon seigneur, ce que tu me demandes est impossible ! — Je veux voir, ce soir, en venant te chercher, la clairière transformée en jardin, je veux aussi que tu creuses un puits. Tu devras me présenter une corbeille de fruits et une gargoulette d'eau fraîche ! — Mon seigneur, ce que tu me demandes est impossible ! — Débrouille-toi, dit l'ogre. Si tu ne fais pas ce que je te dis, je te dévorerai ! (à suivre...)