Musique Les adeptes de la chanson malouf, ce dérivé de la musique arabo-andalouse, seront bientôt au rendez-vous dans l?antique Cirta. En ces soirées de ramadan, Constantine, la ville des Ponts suspendus, s?apprête à abriter, du 13 au 20 novembre, le 11e festival national de la chanson malouf. Ce dernier est devenu, au fil des éditions, une tradition annuelle qu?attend de célébrer le public constantinois, comme un élément culturel distinctif de leur région. Pour cette année, ce festival vient une fois de plus faire revivre le séculaire malouf. A cet effet, il connaîtra la participation de plusieurs troupes musicales qui viendront des différentes régions du pays, comme Miliana, Skikda, Tlemcen, Alger et Blida. Ces différentes formations musicales vont présenter, chacune selon son école et son approche musicale respectives, un récital malouf. Par ailleurs, cette rencontre sera aussi l?occasion aux troupes constantinoises, spécialisées en la matière, de se joindre aux autres troupes, ce qui permettra l?échange des différentes manières de pratiquer ce genre de la musique arabo-andalouse entre les différentes écoles de la musique algérienne. Pour cela, le Théâtre régional de Constantine, la Maison de la culture Al-Khalifa, les cités universitaires de la ville ainsi que les salles de spectacle des 12 communes de la wilaya, abriteront les diverses productions de ces troupes. Notons que ce festival est organisé par la direction de la culture de la wilaya de Constantine. Le comité d'organisation du 11e festival du malouf sera présidé par le directeur de la culture auquel se joindront, en qualité de membres, des figures célèbres sur la place de Constantine, tels Mohamed Tahar Fergani, Abdelkader Darsouni et Abdelmadjid Merdaci. Des artistes pour qui cette musique est plus qu?une passion, une référence en l?occurrence identitaire et un témoin constant de la culture arabo-musulmane dont s?est imprégnée l?Algérie à l?image du Maghreb dans sa globalité.