«L'assurance est une opération par laquelle une partie – l'assuré – paie une prime ou une cotisation à l'autre partie – assureur – lui garantit le versement d'une indemnisation en cas de pertes éventuelles», telle est la définition donnée par M. Roux, directeur de contrôle et gestion des filiales Best, rencontré lors d'un séminaire organisé par la Chambre française de commerce et d'industrie (Cfci), en collaboration avec le Conseil national des assurances (CNA), au mois de novembre, à l'hôtel Sofitel d'Alger. Quant au rôle de l'assurance, c'est «la promotion du sens de l'anticipation, la prévention, la prévoyance et la lutte contre le fatalisme et la superstition, la promotion du droit, de l'éducation civique et l'autorégulation de la société», selon M. Messaoudi, secrétaire permanent au CNA, il s'agit de diminuer le coût global du risque pour l'assuré, d'anticiper sur les événements négatifs, de limiter les dommages sociaux et humains en intégrant la notion de gestion des risques. Cette notion s'articule autour de quatre principes : - Identifier d'abord, les dangers de son environnement et de son activité. - Mesurer ensuite ces risques et évaluer ceux acceptables pour l'assureur et l'assuré. - Trouver un terrain d'entente entre les deux parties pour définir les risques qui seront pris en charges par l'assureur et pour quel prix ? Troisième principe : il s'agira de contrôler les risques. Ce qui équivaut à connaître les dangers, savoir réagir et intervenir lorsqu'un sinistre survient. Transférer finalement le risque auprès de l'assureur qui prendra en charge le financement, de telle sorte que la valeur de l'assurance doit permettre de reconstituer le patrimoine sinistré.