Khadîdjah (radhia Allâhou anhâ), la croyante et l?affectueuse, mourut peu après. Avec sa mort, le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) et sa famille perdirent une de leur plus grande source de réconfort et de force qui les avait soutenus à travers les moments difficiles. L?année pendant laquelle la noble Khadîdjah (radhia Allâhou anhâ), puis ensuite Abu Tâlib, moururent, fut appelée l?année de la tristesse. Fâtimah (radhia Allâhou anhâ), à présent une jeune fille, fut vivement attristée par la mort de sa mère. Elle pleura des larmes amères et pendant quelque temps fut si frappée par la douleur que sa santé se détériora. On craignit même qu?elle ne meure de chagrin. Bien que sa s?ur aînée, Umm Kulthum, demeurait dans la même famille, Fâtimah (radhia Allâhou anhâ) réalisa qu?elle avait maintenant une grande responsabilité avec le décès de sa mère. Elle ressentait qu?elle devait donner à son père un soutien encore plus fort. Avec une tendresse affectueuse, elle se dévoua pour veiller à ses besoins. Elle fut si soucieuse par le bien-être de son père qu?on commença à l?appeler Umm Abi-ha, la mère de son père. Elle lui apportait ainsi un soulagement et un réconfort pendant les moments d?épreuve, de difficulté et de crise. Souvent les épreuves étaient trop pour elle. Une fois, à cette époque, une foule insolente amoncela de la poussière et de la terre sur la gracieuse tête de Muhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Quand il rentra à la maison, elle pleura abondamment et essuya la poussière de la tête de son père. «Ne pleure pas dit-il qu?Allah protège ton père». (à suivre...)