Bien entendu, même après le mariage de ses s?urs, elle n?était pas seule dans la maison de ses parents. Barakah, l?esclave d?Aminah, la mère du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam), qui était avec le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) depuis sa naissance, Zayd ibn Harithah (radhia Allâhou anhou) et Ali (radhia Allâhou anhou), le jeune fils d?Abu Tâlib faisaient tous partie de la famille de Muhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) à cette époque. Et, bien sûr, il y avait sa mère affectueuse, Khadîdjah (radhia Allâhou anhâ). En sa mère et en Barakah, Fâtimah (radhia Allâhou anhâ) trouva énormément de soulagement et de réconfort. En Ali (radhia Allâhou anhou), qui n?avait que deux ans de plus qu?elle, elle trouva un frère et un ami, qui, d?une manière ou d?une autre, prenait la place de son propre frère Al-Qasim, mort en bas âge. Son autre frère, Abdullah, connu comme «le bon et le pur», qui naquit après elle, mourut également en bas âge. Pourtant dans aucune des personnes composant la famille de son père, Fâtimah (radhia Allâhou anhâ) ne trouva le plaisir insouciant et la joie qu?elle trouvait avec ses s?urs. Elle était une enfant exceptionnellement sensible pour son âge. (à suivre..)