Résumé de la 60e partie n Fadhéla avertit Amine que son père a décidé de se remarier. Mohamed, lui, dans son bureau, s'apprête à prendre une décision. Assois-toi, dit-il à Souad. La jeune femme obéit. — Souad, dit-il, tu as dû remarquer ces derniers jours, j'ai été distant avec toi... tu auras compris que j'étais préoccupé par la fugue de Amine... — Maintenant qu'il est revenu, dit la jeune femme en souriant, tu redeviendras comme avant ! Il la regarde. — En fait, dit-il, j'ai beaucoup changé... C'est au tour de Souad de le regarder. — J'ai découvert que ma famille tenait une place importante dans ma vie... tu m'as beaucoup réconforté, tu m'as même aidé à supporter certaines épreuves... Il ne continue pas, mais Souad a compris. — Tu ne veux pas quitter ta femme ! — Oui, dit-il. Souad fait la moue. — C'est pour tes enfants, n'est-ce pas ? — Oui, mais c'est pour elle aussi... J'ai découvert, en ces jours d'épreuves comme nous étions proches l'un de l'autre en dépit de nos différences... Souad, très pâle, se lève. — Je comprends... — Nous resterons bien sûr amis... — Bien sûr, dit-elle. Elle se retourne. — Où vas-tu ? — Je retourne à mon travail... — Je te raccompagne tout à l'heure chez toi, nous pourrons discuter encore.... — Non, dit-elle, je préfère rentrer seule. Elle finit son travail, rédige une lettre de démission qu'elle placera dans son bureau, tout à l'heure, quand il partira. Mohamed rentre chez lui, peu après. Tout le monde est à la maison et tous sont plutôt moroses. Fadhéla a également préparé Sihem et Zohir au remariage de leur père. — Hé, dit-il, pourquoi vous faites ces têtes d'enterrement ? Et moi qui pensais fêter le retour d'Amine ! Et moi qui voulais vous emmener au restaurant. Amine regarde son père. — Papa, et maman ? — Maman ? elle vient bien sûr avec nous. Ne sommes-nous pas réconciliés ? — Tu ne penses plus à... — A la quitter ? dit Mohamed, mais jamais de la vie. Elle est la femme de ma vie. Finalement, mon garçon, ta fugue m'a été salutaire : j'ai compris combien je vous aimais tous... vous êtes ma famille. Amine se jette dans les bras de son père. Fadhéla, Sihem et Zohir, très émus, le rejoignent.