Résumé de la 25e partie n Les enfants demandent à leur père de pardonner à leur mère. Mais Mohamed en veut à Fadhéla de lui avoir menti. La journée au bureau est plutôt monotone, surtout que Souad n'est pas là pour lui raconter ce qui s'est passé. Il appelle son ami, qui gère une agence touristique, pour lui réserver un séjour d'une semaine à la montagne. Il en informe Souad et lui dit de se tenir prête. — Passe prendre le café à la maison, lui dit la jeune femme. Il sort plus tôt que d'habitude ; il achète des fleurs et des gâteaux et se rend chez Souad. Sa mère, Djamila, l'accueille à bras ouverts. — Bienvenue, bienvenue... Souad est contente de le voir. — Vivement que tu reviennes au bureau, lui dit-il, sans toi, je suis perdu ! — C'est toi qui m'as forcée à prendre un congé ! — Le véritable congé, c'est après-demain que tu vas le prendre. En une semaine, tu seras complètement rétablie. Et il ajoute. — Moi aussi ! Elle sourit. — Tu as décidé de partir aussi ? Et le service ? — Ils se débrouilleront... J'ai droit, moi aussi, à un peu de repos. Le père de Souad, Tahar, arrive. Lui aussi est content de revoir Mohamed. — Votre fille se refera une santé, lui dit-il. — Son frère va l'y conduire, dit Tahar, il a réparé sa voiture. — Ne le dérangez pas, dit Mohamed, je l'accompagnerai moi-même, ça me permettra de voir si elle est bien installée. Souad le regarde, gênée. Il fait croire à ses parents qu'il ne restera pas avec elle. Il comprend la signification de ce regard et détourne les yeux d'elle, lui aussi gêné. Il se lève pour partir. — Restez dîner, dit Tahar — Oui, dit Djamila, cela nous ferait plaisir. — Une autre fois, dit Mohamed. Il appréhende de retourner chez lui, il n'a pas du tout envie de revoir Fadhéla, mais il doit faire l'effort de la supporter. Pour les enfants. Fadhéla est aussi gênée que lui et, apparemment, elle fait des efforts pour l'éviter. Elle a fini par comprendre qu'elle ne peut exiger de Mohamed qu'il lui pardonne, du moins pour l'instant. C'est aux enfants qu'il annonce qu'il part en mission. — Tu vas rester longtemps absent ? demande Sihem. – Juste une semaine, dit-il. Fadhéla ne dit rien. (à suivre...)