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TNA : Un road movie qui bouge
Le monde onirique de Quichott
Publié dans Info Soir le 05 - 11 - 2003

Représentation Humour et tristesse vécus et ressentis au fil des séquences.
Hier, le théâtre national Mahiedine-Bachtarzi a présenté pour la première fois sur ses planches la pièce intitulée Quichott, l?homme qui n?y était pour rien, de la compagnie française «La Fabrique des petites utopies».
L??uvre est écrite par l?actuel directeur du TNA, en l?occurrence M?hamed Benguettaf, et mise en scène par Bruno Thircuir.
Elle est inspirée de l??uvre de l?écrivain espagnol Cervantès, Don Quichotte de la manche, et garde pour toile de fond cet homme qui est à la fois crédule et altruiste, dont le souci majeur est de changer le monde. Mais alors que le héros séculaire de Cervantès enfourchait sa monture pour aller se battre avec des moulins à vent, afin d?arrêter le temps et de modifier les vicissitudes de la vie, notre héros contemporain, celui créé par Benguettaf, agrippe le guidon de son pick-up bleu acier pour fuir le monde réel et créer, ainsi, un univers rien qu?à lui.
Ce dernier, à l?image de son onirisme sera plutôt fantastique, où Quichott, maître de la situation, se met à sauver ce monde virtuel et dans lequel il sauvera la femme, symbole de la vulnérabilité des griefs de la vie.
«Ouvrez et fermez le ban», le spectacle débute non pas par les trois coups classiques, mais plutôt par la mise en branle d?un écran géant placé au fond de la scène.
Sur ce dernier défile une écriture dactylographiée qui présente le spectacle et définit les séquences. Cette particularité de la mise en scène place cette pièce à mi-chemin entre le théâtre et le cinéma. Et comme l?écriture sur écran cède la place à un cadre d?autoroute animé et filmé en noir et blanc, l?on pourrait deviner aisément l?influence du cinéma américain, notamment le road movie, sur Bruno Thircuir.
Au bas de l?écran se trouve ledit pick-up bleu de notre héros onirique nimbé d?une faible luminosité changeante selon les séquences, qui lui confère une aura bien précise. Et toujours, selon ces mêmes séquences et en passant de l?une à l?autre, un air de saxo accompagne l?événement.
Les acteurs, pour leur part, très naturels dans leurs représentations, font oublier aux spectateurs la scène.
Cette dextérité est d?autant plus facilitée par la mise en scène surprenante qui fait que chacun d?entre eux arrive à voix élevée par les différentes portes du théâtre, à tel point que le spectateur ne se sent plus comme observateur, mais plutôt témoin de chaque séquence.
Une situation qui donne plus de rebondissements au spectacle et fait réagir le spectateur conférant plus de force à cette pièce, à l?image de l??uvre de Cervantès, chargée d?humour et de tristesse et qui, tour à tour, est grisonnante et palpitante.
En résumé, un mot à dire à l?équipe de la fabrique des utopies, lorsque «fenita la comedia» chapeau !


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