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Criminels de légende
La veuve noire (2e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 11 - 2003

Mystère Toutes ces disparitions auraient pu provoquer la suspicion, mais Belle Gunness était une femme appréciée, polie et sympathique.
Malheureusement, Peter Gunness décéda seulement huit mois après leur mariage. Le 16 décembre 1902, il fut tué lorsqu'un lourd broyeur de saucisses «tomba» de l'étagère où il était posé, directement sur son crâne. Belle Gunness reçut à nouveau de l'argent d'une compagnie d'assurance.
Il y eut une enquête, mais le sherif ne put rien trouver de concluant et décida que la mort de Peter Gunness était bien accidentelle. Un fils, Philipp, naquit malgré tout de leur brève union, en 1903.
Veuve pour la deuxième fois, n'ayant que les enfants pour l'aider à la ferme, Belle commença à embaucher des hommes qui travaillaient un moment puis, apparemment, s'en allaient. En tout cas, on ne les voyait plus.
Belle plaça également des annonces à la rubrique «Rencontre» d'un journal de langue norvégienne diffusé dans tout le Midwest, et reçu toute une série de «maris éventuels» dans sa ferme. Toutefois, aucun ne lui convint... et aucun ne fut revu par la suite.
Jennie Olsen disparut en 1906. Lorsque des voisins demandèrent à Belle où elle était, elle répondit que sa fille adoptive avait été «envoyée en Californie, dans une école spécialisée».
Toutes ces disparitions auraient pu provoquer la suspicion, mais Belle Gunness était une femme appréciée, polie et sympathique. Blonde aux yeux bleus, dotée d'un physique «généreux» (elle méritait son prénom, selon les canons de beauté de l'époque), elle attirait les hommes et personne ne s'étonnait qu?elle eût des prétendants. On pensa tout simplement que ces hommes étaient repartis chez eux.
Les gens de La Porte étaient discrets, gentils... et se mêlaient de leurs affaires. Ils admiraient Belle Gunness, qui restait souriante et forte malgré les malheurs qui l'avaient touchée (ses deux veuvages et la perte de deux de ses enfants).
Toute la ferme avait brûlé. Très tôt, le matin du 28 avril 1908, la ferme des Gunness fut ravagée par le feu. Presque tous les voisins tentèrent d'entrer pour sauver Belle Gunness et ses trois enfants, mais les flammes créaient un mur impénétrable. En peu de temps, il ne resta plus rien. La ferme, les bâtiments d'habitation et même les arbres alentour, tout avait brûlé.
Des volontaires, creusant dans les débris, découvrirent quatre corps carbonisés dans la cave. Trois étaient de toute évidence des enfants. Le quatrième corps, une femme décapitée, fut considéré comme celui de Belle Gunness.
Tous les habitants de La Porte furent affligés et consternés. Pauvre Belle Gunness, pauvre Myrtle, Lucy et Philip...
Le Sherif Al Smutzer et ses adjoints, Leroy Marr et William Antiss, pensèrent immédiatement à un meurtre. Le juge local aussi. Le pasteur aussi. Les journaux locaux aussi. Les habitants de la ville, de même. Les voisins de Belle Gunness encore plus. Tous les soupçons se portèrent sur un seul et même homme, Ray Lamphere.
Presque tout le monde en ville avait déjà entendu Lamphere proférer des menaces contre Belle Gunness après qu'elle l'eut renvoyé de sa ferme, en février de la même année. Il avait travaillé pour elle durant plusieurs années et ils s'étaient bien entendu. Lamphere s'était même vanté d'avoir «séduit» Belle Gunness et d'être prêt à l'épouser. Mais elle lui avait préféré un autre homme, un certain Andrew Helgelein, un grand gaillard d'origine suédoise. Belle avait mis Lamphere dehors pour récupérer sa chambre à la ferme, et y installer Helgelein jusqu'à leur mariage. Helgelein avait disparu, lui-aussi et Belle s'était plainte qu'il avait «profité d'elle» avant de partir. Les adjoints interrogèrent Lamphere, qui n'avait pas d'alibi. Il fut arrêté et conduit en prison, dans l'attente de son inculpation. Il jura de son innocence, tant au sherif qu'aux journalistes, mais personne ne le crut. (à suivre...)


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