Résumé de la 8e partie n Salah tente de rassurer ses petits-enfants qui, à tour de rôle, ont vu, dans la vieille maison, des serpents énormes. Tandis que le dîner cuit dans la salle commune, Nadia est entrée dans la chambre qu'elle occupe avec son mari. Elle s'apprête à changer les draps quand elle aperçoit une sorte de roue, posée au milieu du lit. Elle croit que c'est la roue de la bicyclette de Mohamed et elle commence à tempêter contre son fils quand la «roue» se met à bouger. — Qu'est-ce que c'est ? sursauta-t-elle. Aussitôt, la «roue» se redresse et une petite tête aux yeux brillants l'observe. — Le serpent, murmura-t-elle. La bête la regarde avec curiosité. Le moment de surprise passée, Nadia recule doucement, toujours observée par le reptile, puis, arrivée à la porte, elle se précipite dehors, en fermant la porte. — Le serpent ! Le serpent ! Sa belle-mère accourt. — qu'est-ce qui t'arrive, tu as vu le diable ? — Le serpent dont les enfants parlaient... il est dans ma chambre, sur mon lit ! Salah, son beau-père, qui bricole dans la cour de la maison, arrive en courant. — Qu'y a-t-il ? — Le serpent ! le serpent ! — De quel serpent parles-tu ? toi aussi, tu as des hallucinations ? — Non, non, je l'ai vu ! Les enfants accourent. — Maman, tu as vu le serpent ! Elle les prend dans ses bras et les serre contre elle. — Oui, mes enfants, je l'ai vu... et comme vous l'avez dit, il est énorme... Enorme ! Salah, lui, n'en est pas convaincu. — Je vais aller dans ta chambre, on va bien voir s'il y a un serpent ! — Fais attention, dit Nadia. Le vieux s'empare d'une canne et, doucement, pousse la porte. Il entre dans la chambre, tandis que Nadia, Dahbia et les enfants retiennent leur souffle. Au bout de quelques minutes, qui paraissent interminables, Salah réapparaît. — Venez, il n'y a absolument rien ! — Tu en es sûr ? demande Nadia, apeurée. — Puisque je vous le dis. Tous entrent dans la chambre. Nadia frémit, en regardant du côté de son lit. il n'y a pas de serpent, mais il lui semble que le reptile est toujours là, tapi quelque part et l'observe. — sous le lit, dit-elle. — J'ai regardé, dit Salah. — sous la commode, la table de nuit... sur l'étagère... — J'ai regardé partout, il n'y a absolument rien... — comment a-t-il pu s'échapper ? dit Nadia, perplexe. J'ai fermé la porte derrière moi ! — Un serpent, dit la vieille Dahbia, c'est souple (à suivre...)