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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Kaspar Hauser, l'énigme du XIXe siècle (17e partie)
Publié dans Info Soir le 02 - 05 - 2007

Résumé de la 16e partie n Le docteur Itard qui s'est occupé de l'éducation de Victor de l'Aveyron, l'enfant sauvage, ayant précédé de quelques années, Kaspar Hauser, ne parvient pas à lui apprendre le langage.
Kaspar Hauser, comme nous l'avons vu, parle. Il est vrai qu'il articule mal les sons et que son vocabulaire est limité mais il possède la faculté du langage. La preuve, c'est qu'il a pu raconter, bribes par bribes, son histoire au bourgmestre de Hanovre. C'est que Kaspar n'a pas été abandonné dans une forêt et livré à lui-même : on l'a juste isolé du monde et limité ses contacts avec les autres. De plus, même si le long enfermement dont il a été victime l'a affecté physiquement, il ne présente pas, comme les autres enfants sauvages, des caractères archaïques. Ainsi, il n'a pas d'orbites enfoncées et son corps n'est pas recouvert de poils, au contraire, on lui trouvera les mains blanches et douces, ce qui poussera certains observateurs à penser qu'il était d'origine «noble».
Après avoir entendu son histoire, le bourgmestre décide de lancer des avis de recherche : il fait placarder les informations dont il dispose et invite toute personne pouvant les compléter ou reconnaître Kaspar à se présenter.
Les jours passent, mais personne ne se présente. Personne n'a jamais entendu parler de ce garçon !
En attendant que la question des origines de l'adolescent s'éclaircissent, on le confie à un professeur de la ville, Georg Daumer, auquel on lui confie aussi la tâche d'éduquer Kaspar, pour en faire un «être socialement acceptable».
Le professeur Daumer, qui s'est documenté sur les cas d'enfants sauvages, sait au moins, qu'il ne rencontrera pas le grand obstacle auquel on est confronté avec les enfants sauvages : Kaspar possède des rudiments de langage, il s'agira juste de développer son vocabulaire et de lui inculquer des connaissances.
Kaspar a appris à écrire son nom, mais en fait, il ignore le reste de l'alphabet et il ne sait pas lire. Le professeur commence donc par l'alphabet. Kaspar apprend très vite : il s'applique et témoigne même un certain enthousiasme à apprendre.
L'alphabet et l'écriture appris, le professeur se lance dans la grammaire. Bientôt, Kaspar peut parler, plus ou moins, correctement, et même s'il fait des fautes, on le comprend aisément.
— C'est bien dit le professeur, et si on se mettait à apprendre l'histoire ?
— Je veux apprendre l'histoire, dit Kaspar
— Bien, alors je vais t'enseigner l'histoire de Hanovre.
Il écoute et répète docilement ce qu'il apprend. Bientôt, il connaît tout de Hanovre, autant que peut en connaître un lycéen de son âge, habitant la vieille ville. Il découvre aussi qu'il y a des dates, qu'on est en 1828 et qu'il est né 16 années plus tôt...
Kaspar s'enthousiasme pour la géographie. Il découvre que Hanovre n'est pas la seule ville qui existe au monde, qu'il y en a d'autres, en Allemagne, dans d'autres pays du monde.
Pour quelqu'un qui a été enfermé, sa vie durant, dans une petite pièce, avec pour seul compagnon, un cheval de bois, il faut que la découverte soit extraordinaire. Il y a des villes, des hommes, des pays (à suivre...)


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