Résumé de la 21e partie n Le python de Mohamadia, mythe ou réalité ? Les voitures de la sûreté stationnées devant l'immeuble où la bête aurait élu domicile, accréditent l'idée qu'il y a bien quelque chose. Les jours passent sans que rien de nouveau ne se produise. Les voitures de la sûreté sont toujours là et, les curieux continuent d'affluer dans l'espoir de voir le python... On sait maintenant que de gros moyens ont été dépêchés par les autorités pour capturer l'animal mais celui-ci est demeuré introuvable. Selon les uns, il a quitté la cave, pour une autre, selon d'autres, il s'est caché quelque part, dans une canalisation... La nuit, alors que la cité est généralement animée, les commerces et les cafés étant ouverts jusque tard dans la nuit, il n'y a plus âme qui vive. Les gens ont peur et se cloîtrent chez eux. «Je ferme porte et fenêtres, dit cette femme, je condamne les toilettes et la salle de bain, et je m'enferme ainsi que les enfants... Le matin, j'ouvre toujours avec précaution la porte, de peur de me retrouver nez à nez avec le python !» Les jours passent. La peur est toujours palpable à Mohamadia. La présence des voitures de la sûreté rassurent en même temps qu'elles inquiètent : si la sûreté est là, c'est parce qu'il y a toujours danger... Et puis, le 29 novembre, la nouvelle éclate, comme un coup de tonnerre dans un ciel serein : le serpent a été tué ! C'est l'étonnement dans la cité. — Quoi, on a réussi à prendre le python ? — Oui, on l'a même tué ! On se précipite aux nouvelles. Et on découvre que le reptile ayant semé la panique dans le quartier n'est pas un python... mais une couleuvre ! Même pas une vipère ! Une couleuvre, certes d'une taille impressionnante, puisqu'elle fait un mètre de long, mais on est loin des six, voire des douze mètres du python Séba ! Le serpent est montré : — La voilà, la bête qui vous a effrayés ! Si certains poussent un «ouf» de soulagement, d'autres sont sceptiques : la couleuvre n'est pas le serpent de la cave ! C'est encore un «coup monté» pour rassurer les gens et faire revenir le calme dans la cité ! Les jours suivants, les voitures de la sûreté s'en vont, les gens commencent à oublier le serpent. A l'exception des inconditionnels qui croient que la bête est toujours là, tapie quelque part, attendant le moment propice pour frapper... Il y a aussi ceux qui croient que le python n'est pas un serpent normal... mais un esprit, un djinn qui habite la cité. «cela explique le fait qu'il disparaisse et réapparaisse, à son gré...» Faut-il avoir peur d'un python-djinn ? «non, il faut le respecter et l'honorer... Surtout ne pas l'offenser... Il assure, à sa manière, la protection du quartier et des résidents !» (à suivre...)