Pour sa part, la LNF peut continuer à nager dans le flou artistique et étaler son incompétence à gérer les affaires de la discipline. La preuve est qu'elle vient de recevoir une seconde gifle après celle déjà reçue dans l'affaire Harkat, il y a une dizaine de jours seulement. En effet, la commission de recours de la Fédération algérienne de football (FAF), présidée par M. Guelimi, vient d'innocenter le président de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar, dans l'affaire qui l'opposait à Ali Malek, et qui lui a coûté une suspension d'une année ferme. Heureusement pour Medouar, celui-ci a fait écouter l'enregistrement audio de l'émission de la Chaîne I «Studio El-Kora» où il n'a à aucun moment traité le patron de la LNF de régionaliste, mais apparemment c'est le contraire qui s'est passé. Ce qui jette le discrédit sur un président que certaines voix s'élèvent pour exiger son départ, notamment le président de l'Entente de Sétif qui n'a pas hésité à déclarer : «On fera tout pour l'enlever de la LNF, car il ne tient pas ses engagements.» Selon Abdelhakim Serrar, Ali Malek avait, lors de son passage à Sétif pour assister à la finale aller de la Ligue des champions des clubs arabe, promis de programmer le match ESS-WAT à 20 heures, mais une fois de retour à Alger il changera d'avis. Le président sétifien a estimé qu'il s'agissait d'un match de mise à jour qui n'avait plus d'influence sur le cours du championnat, de plus son équipe était dans l'obligation de gagner, ce qui écarte toute possibilité «d'arrangement», le soi-disant argument avancé par la LNF qui en fait son cheval de bataille.