Réaction n Le meeting animé jeudi, à la salle omnisports Saïd-Tazrout de Tizi Ouzou par Saïd Sadi, président du RCD, a été une réponse chargée d'insultes et d'accusations à Amara Benyounes. Dans un meeting tenu dans la matinée de la même journée, à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, par Amara Benyounès, représentant de l'Alliance ANR-UDR-MDS, celui-ci avait axé l'essentiel de son discours à répondre à toutes les accusations proférées contre lui par les militants de son ancien parti le RCD non sans avoir au préalable souligné que «la campagne électorale doit être normalement un débat et de présentation de son programme». Toutefois, l'orateur ne manquera pas de faire ce qu'il dénonce, en s'attaquant et au RCD et aux partis de l'alliance présidentielle. La position du FFS de boycotter le scrutin de jeudi prochain a été également critiquée. Quant aux résultats des élections, il dira avec assurance que «même si en 2007, le Front républicain ne glane pas beaucoup de voix, en 2012, il sera la première force politique en Algérie.» A propos de l'autonomie de la Kabylie prônée par le MAK, il dira que «c'est une idée qui a le mérite d'exister et chacun est libre d'exposer ses idées». Dans l'après-midi, le chef de file du RCD qui a eu échos des accusations proférées contre lui et sa formation n'a pas manqué de répondre à Amara Benyounès. Il dira même qu'il a rencontré Rédha Malek n°01 de l'ANR pour tenter de le dissuader de s'allier à l'UDR. Louisa Hanoune ne sera pas en reste et aura droit à sa part des «critiques», car Saïd Sadi dira qu'elle est «restée bloquée aux années 70». Le président du RCD dira par ailleurs à propos des élections de jeudi prochain qu'elles signeront la fin de l'Algérie post-indépendante et du régime actuel. «Nous sommes dans une phase historique et déterminante car il ne s'agit pas d'une élection banale pour une situation ordinaire». Pour appuyer ses propos, il dira que le FLN est en net recul sur le terrain. Enfin, il appellera à un vote massif pour «réduire la fraude». Hier, vendredi, le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem venu animer un meeting au niveau de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a surpris l'assistance par un bref discours qui n'a duré qu'une dizaine de minutes… un laps de temps où il a déclaré que «c'est la majorité parlementaire FLN qui a voté le décret présidentiel pour la constitutionnalisation de tamazight, langue nationale», mais qui ne lui a pas permis de présenter le programme et les propositions de son parti.