Résumé de la 11e partie n Djamel retrouve Mohamed pour la première fois depuis l'agression qu'il a subie. Les deux garçons se jurent amitié. Il reste quelques jours à l'hôpital, puis, la plaie étant cicatrisée, il retourne chez lui. C'est Slimane qui vient le chercher en voiture. Il remet à son père, Aïssa, une somme d'argent. — Je n'en veux pas, dit le brave homme. — Ce n'est pas pour toi, dit Slimane, mais pour le petit. Il a besoin de viande et de fruits pour se remettre ! Djamel va aussitôt retrouver Mohamed et passe l'après-midi avec lui. Il lui a apporté des jeux et des bandes dessinées. — Apporte plutôt tes livres et tes cahiers, dit Mohamed, l'examen de sixième approche, tu dois commencer tes révisions ! — J'ai le temps, dit Djamel. — Non, je veux te faire réviser. — Alors, on commencera demain ! Ouarda vient le voir un peu plus tard, accompagnée de Lamia, avec des fruits et des gâteaux. — Comment va notre petit héros ? demande-t-elle. Il sourit. — Je te dois une fière chandelle, dit Lamia, ils allaient me balafrer ! — Je ne les aurais jamais laissé faire ! — Au fait, dit Ouarda, les voyous ont été arrêtés. Ils auront à répondre de leur acte. — Tant mieux, dit Mohamed. — A l'école, dit Lamia, tout le monde est au courant de ton acte de bravoure... Les camarades vont te rendre visite demain ! Mohamed est ému. — Je n'ai fait que mon devoir. En ressortant, Ouarda et Lamia croisent Samia. — Comment ça va ? demande-t-elle à contrecœur. — Nous revenons de chez Mohamed, dit Ouarda. — Ah, oui, grimace Samia, et comment va-t-il ? — Il se rétablit. — Tu ne vas pas lui rendre visite ? Samia fronce les sourcils. — Euh... non, je veux dire pas pour le moment, mais j'irai le voir, par la suite... — Sami et Nacer devraient aller le voir, ironise Ouarda. — Oui, bien sûr, c'est leur camarade... Bien qu'ils ne soient pas dans la même classe... Ils vont dans la même école, ils se connaissent... — Ce n'est pas uniquement pour cela qu'ils devraient aller le voir... — Ah bon. — Oui, ils devraient aller le voir pour le remercier d'avoir sauvé leur cousine... — Ah, oui, dit Lamia, il m'a sauvée... Sans lui, les voyous m'auraient défigurée... Mohamed leur a sauté dessus... Il a été le seul à intervenir ! — Je comprends, dit Samia. Et elle s'éclipse, sans demander son reste. (à suivre...)