Résumé de la 5e partie n Au village on découvre que le bélier ramené par Hamid et Ali est très agressif. Il montre des dents — et des dents acérées — comme un fauve. Slimane revient, avec son fusil de chasse. — qu'est-ce que tu fais ? dit Hamid, tu ne vas pas lui tirer dessus ? —Je ne tirerai que s'il nous attaque... Je ne le laisserai pas nous faire de mal. Il pointe son arme vers la bête. —Au nom de Dieu, dit-il, qui que tu sois, descends de là... si tu nous attaques, je te tirerai dessus. Le bélier le regarde de ses petits yeux méchants, comme s'il comprenait l'ordre, et d'un pas alerte, saute de la camionnette. Bakhta et ses fils reculent. — ?a alors ! s'exclame Tahar, il lui a obéi ! — S'il n'obéit pas, dit slimane, je ferai résonner la poudre... La poudre chasse les mauvais esprits ! Ali, très pâle, murmure : — Je savais que c'est un mauvais esprit ! — Un djinn, murmure Bakhta. — Ce ne sont que des fadaises, dit Hamid. Cette bête doit avoir l'habitude des armes à feu, elle a compris la menace. Slimane, qui tient toujours en joue le bélier, crie. — Allez chercher une corde. Tahar va chercher la corde. — Maintenant attachez-le par le cou... Le bélier se laisse attacher docilement. — On le conduit à la bergerie ? demande Hamid. — Allez-y, je vous suis... L'animal suit docilement. Tahar et Mohamed ouvrent le hangar qui tient lieu de bergerie. Il allume la lumière. Les moutons qui dormaient à l'intérieur se réveillent. Le bélier entre et les bêtes se mettent alors à bêler éperdument. Certaines sautent même, comme si elle voulaient s'enfuir. — Qu'est-ce qui se passe ? dit Hamid. — Les bêtes ont peur ! dit slimane. — Elles sont même terrorisées, dit Bakhta. — On ne va laisser ce monstre avec elles ! Hamid est embarrassé. — Qu'allons nous faire ? — Nous allons l'attacher à un arbre et le laissez là... — Il faut refermer la bergerie, de peur que les moutons s'échappent. On éteint la lumière et on ferme le hangar. Les bêtes continuent à bêler, désespérément, comme si elles appelaient au secours. — Attachez-le à un arbre, dit Slimane et rentrons vite nous enfermer à la maison, cette bête n'est pas normale !(à suivre...)